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Echec scolaire chez l’enfant

Qu’est-ce qu’un échec scolaire et pourquoi les difficultés de votre enfant à l’école ?

Quelles en sont les causes, les origines du problème. Un échec scolaire peut être mesuré par des notes très inférieures à la moyenne de la clsse ; si elles sont très basses sur cette échelle – cela peut signifier qu’il/elle a échoué à l’école. Les origines peuvent être les suivantes :


  • Malheureusement, votre enfant peut être désavantagé sur le plan scolaire parce qu’il souffre d’un trouble de l’apprentissage non diagnostiqué (dyslexie). Les difficultés causées par ce trouble lui rendent la vie scolaire difficile et l’amènent à prendre du retard très tôt.
  • Votre fils a du mal à comprendre la lecture ; il oublie rapidement des choses même lorsqu’on lui laisse du temps pour les mémoriser ; il a du mal à suivre les étapes correctement – ce sont tous des signes courants de problèmes de type TDAH/ADD combinés (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité). Si vous remarquez l’un de ces symptômes, veuillez nous contacter immédiatement !
  • L’école est ennuyeuse, et il ne trouve aucun intérêt à ce qu’on lui enseigne. Il se décourage à mesure que sa motivation diminue ; les enseignants ne sont pas gentils et le harcèlent, ce qui alimente des sentiments encore plus négatifs envers l’apprentissage, ce qui provoque la peur et la frustration lorsqu’on essaie de nouvelles choses parce que c’est difficile pour leur enfant qui a déjà été victime d’intimidation dans un autre cadre – maintenant, cela s’est installé en lui encore plus qu’avant, ce qui fait que tout semble beaucoup plus difficile que nécessaire, avec peu de résultats, sans espoir.

En résumé, l’échec scolaire peut avoir differentes sources. Il n’est pas rare de voir des enfants se détourner complètement de l’éducation.

Lorsque cela se produit – et cela arrive plus souvent qu’on ne le pense – les problèmes qui se posent se combinent souvent en une seule problématique: les difficultés à étudier ses leçons ainsi que la procrastination pour faire les devoirs parce que ces tâches ne semblent pas assez stimulantes .

Rien que pour ces raisons, les enseignants devraient travailler en étroite collaboration avec les parents lors des consultations afin que les trois parties aient l’occasion de partager les responsabilités concernant la meilleure façon de traiter les solutions potentielles telles que l’embauche de tuteurs/soutien à la maison si nécessaire.

Les parents font souvent appel à un psychologue lorsque leur enfant a des difficultés en classe. Le Centre Médico Psychologique, ou CMPP, peut s’avérer néfaste tant pour l’élève que pour ses parents car il ne correspond pas toujours à ce qu’ils souhaitent pour eux-mêmes.

Dans les faits, « la plupart des enseignants » renverront les familles des élèves qui ont des difficultés avec le travail scolaire/les problèmes académiques à consulter des psychologues ; cependant, cela peut conduire dans une impasse.

Le CMPP est une psychothérapie bien établie mais controversée pour les consultations mère/enfant. Alors que 90% de la pratique implique la psychanalyse, ces séances se résument souvent à faire sentir à l’un des parents qu’il se sent coupable ou qu’il n’a pas consacré assez de temps au développement de son enfant parce qu’il était trop occupé à travailler à l’extérieur de la maison (ou à faire des choses comme le ménage) pendant les années d’enfance ; nous insistons également dans les cas où l’échec scolaire se produit de réaliser un diagnostic avec un neuropsychologue éducatif spécialisé uniquement dans le diagnostic des troubles de l’apprentissage !

Avec les résultats de ce bilan neuropsychologique (ou test de QI pour enfant), vous pouvez alors analyser clairement toute situation et mettre en place des solutions adaptées à votre enfant. Dans tous les cas, il est indispensable d’impliquer également un membre de son équipe éducative à l’école car un refus de sa part pourrait le conduire ailleurs s’il refuse de coopérer avec nous !

Afin de s’assurer que votre enfant puisse apprendre dans un environnement sûr, il sera nécessaire que vous et l’enseignant/le psychologue scolaire vous rendiez sur son lieu d’enseignement actuel. De cette façon, des ajustements peuvent être faits progressivement sur la façon dont il apprend le mieux par le biais de l’orthophonie ou de la psychomotricité, en fonction de ce dont ils ont besoin spécifiquement de sa part, tout en mettant en place leur Plan d’accompagnement personnalisé (PAP).

Afin d’éviter des revers à l’école, il est important que le trouble d’apprentissage de votre enfant soit reconnu et soutenu le plus tôt possible après un changement.

En cas de transition importante (comme le passage en CP ou en 6ème ou en seconde), vous avez besoin d’un soutien personnalisé pour répondre à ses besoins dans toutes les matières afin d’éviter les lacunes, car cela pourrait l’amener à ne pas progresser.

Un enfant qui ne réussit pas en classe malgré un travail acharné doit s’interroger et être honnête avec lui-même sur les raisons de cet échec.
Il doit se demander : « Qu’est-ce que mes professeurs attendent de moi ? Pourquoi est-ce que j’étudie ? ».

Pourquoi savoir si son enfant est surdoué

« Mon enfant est-il surdoué ? »

C’est une question que beaucoup de parents se posent. Trouver la réponse n’est pas toujours facile car les enfants précoces sont des individus. Ils sont aussi différents les uns des autres que les enfants non surdoués le sont des autres enfants non surdoués. Ils ont cependant un certain nombre de traits et de caractéristiques en commun.

Si vous vous demandez si votre enfant est à haut potentiel, jetez un oeil sur ces caractéristiques et voyez combien d’entre eux correspondent à votre enfant. Vous pouvez également vérifier d’autres facteurs, comme la rapidité avec laquelle votre enfant a atteint les étapes de son développement.

Même si vous êtes certain que votre enfant a plusieurs de ces traits et que vous réalisez que votre enfant a franchi plusieurs étapes de son développement très tôt, il se peut que quand même que vous soyez dans le doute. En dépit de ce que beaucoup de gens croient, tous les parents ne croient pas que leur enfant est surdoué, et les parents d’enfants surdoués sont souvent prudents ou réticents à prétendre que leur enfant est doué.

Plus vous en apprendrez sur les enfants surdoués et le concept de surdouance, plus il vous sera facile de savoir si votre enfant est surdoué ou non.

Caractéristiques et caractères


Les parents se demandent souvent si leur enfant est surdoué lorsqu’ils voient des signes d’aptitudes avancées, par exemple, la lecture précoce, une excellente mémoire ou de bonnes relations avec les adultes. Ils peuvent commencer à se faire une idée du talent de leur enfant en examinant des listes de caractéristiques. Cependant, il est important de se rappeler qu’un enfant n’a pas besoin d’avoir tous les traits pour être doué.

Caractéristiques des enfants doués

La douance a tendance à se manifester dans les familles, de sorte qu’un grand nombre des traits qui indiquent la douance sont courants chez les membres de la famille élargie. Les parents peuvent voir un signe de don et le considérer comme un comportement parfaitement normal et moyen. Après tout, plusieurs membres de la famille ont le même trait de caractère. Les parents peuvent aussi observer une liste de traits et ne pas savoir si leur enfant correspond vraiment aux descriptions, alors il est bon de comparer le développement d’un enfant aux étapes moyennes du développement. C’est aussi une bonne idée de voir ce qui est considéré comme du développement avancé.

Super Sensibilité ou surexcitabilité


Beaucoup d’enfants doués ont une ou plusieurs « supersensibilités ». Un enfant peut se sentir blessé très facilement ou il peut être sensible aux bruits forts ou être dérangé par les coutures des chaussettes. Un enfant peut aussi avoir un surplus d’énergie et être en mouvement constant. Il est important de comprendre, cependant, que ce ne sont pas tous les enfants doués qui ont ces sensibilités.

Les surexcitabilités de Dabrowski

Opinions divergentes sur le terme « doué ».


L’une des raisons pour lesquelles les parents, et bien d’autres, ont de la difficulté à comprendre si un enfant est doué ou non est la définition contradictoire du terme  » surdoué « . Tous ceux qui utilisent ces termes ne se réfèrent pas nécessairement au même ensemble de qualités. L’apprentissage de l’histoire du terme et des changements dans sa signification aidera grandement les parents à comprendre ce qu’est le don et à savoir si leur enfant est doué.

Tests d’intelligence


Le test de QI peut aider les parents à déterminer si leur enfant est doué, bien que les experts recommandent que les enfants ne soient pas testés avant l’âge de cinq ans et de préférence avant l’âge de neuf ans car les résultats peuvent ne pas être entièrement exacts. Il n’est généralement pas nécessaire que les parents fassent subir un test à leur enfant, à moins qu’il ne soit nécessaire de préconiser une éducation plus appropriée que celle qu’un enfant reçoit. Les tests peuvent procurer la tranquillité d’esprit aux parents qui ont des doutes constants sur les capacités de leur enfant.

Pourquoi c’est important


On dit souvent aux parents d’enfants surdoués d’arrêter de se vanter, de laisser leur enfant être un enfant ou d’arrêter de « pousser ». Les gens qui n’ont pas d’enfants surdoués ne comprennent pas les enjeux. Les enfants doués sont souvent un mystère pour leurs parents, qui peuvent être surpris et étonnés de ce que leurs enfants peuvent faire. Très souvent, ces parents veulent simplement la confirmation que ce qu’ils voient est en fait ce qu’ils voient, que leur enfant semble avoir des capacités plus avancées que les autres enfants du même âge.

Bien sûr, les gens disent à ces parents que ça ne devrait pas compter. Et d’une certaine façon, c’est vrai. Vous aimerez de la même façon votre enfant qu’il soit doué ou non. Mais vous comprendrez mieux votre enfant. Vous saurez où chercher de l’aide et quel type d’aide chercher. Les livres sur le rôle parental, par exemple, peuvent semer la confusion et même la frustration chez les parents d’enfants doués parce que les descriptions et les conseils donnés ne s’appliquent pas et ne fonctionnent pas sur de nombreux enfants doués (sinon la plupart). Savoir que votre enfant est à haut potentiel signifie que vous savez qu’il faut chercher des livres sur le rôle parental des enfants doués.

Le fait de savoir que votre enfant est doué vous aide aussi à mieux comprendre si l’école offre un milieu scolaire approprié. Certains enfants surdoués deviennent sous-performants parce qu’ils ne sont pas stimulés. D’autres enfants doués réussissent (obtiennent de bonnes notes), mais ils continuent de s’améliorer.

Difficulté d’élever un enfant à haut potentiel (QI>130)

Témoignage de parents d’un enfant surdoué:

Nous avons su très tôt que notre fils était un peu différent. Dès tout petit, il allait voir d’autres enfants dans la cour de récréation et parlait en phrases bien élaborées : « Salut, enchanté de vous rencontrer. J’ai 18 mois. »

À l’âge de 3 ans, il comprenait la multiplication et la division. À l’âge de 4 ans, il écrivait des histoires et lisait des livres. Un jour, il rentra de l’école maternelle en s’extasiant devant la « délicieuse collation en forme de cylindre ». C’était une tortilla, on a fini par s’en rendre compte.

« Des amis avec des enfants plus âgés le remarquaient de temps en temps, mais on ne rebondissait pas. Dire le mot « surdoué » nous semblait si prétentieux, si ridicule. Nos trois enfants semblaient tous les trois brillants, et notre fils – l’enfant du milieu – n’était qu’au début de son développement.

A la fin de la première semaine du CP, il a dit avec férocité : « Je déteste cette école. »

Au fur et à mesure que les mois passaient, le CP n’a fait qu’empirer. Il était en colère lorsqu’il devait faire ses devoirs de coloriage. Il s’est plaint qu’il n’avait le droit de consulter que des « livres faciles » à la bibliothèque. Il nous a suppliés de lui donner de gros problèmes de maths. Les week-ends, il effectuait des recherches sur des thèmes bizarres : l’informatique dans le cloud, les gardes du palais de Buckingham, Alcatraz.

Il se plaignait tous les jours des punitions collectives de sa classe. « Pourquoi aurais-je des ennuis, nous demandait-il avec colère, alors que je n’ai rien fait de mal ? » Il était si malheureux. « Le CP est encore plus facile que le jardin d’enfants ! » nous a-t-il dit en pleurant. « Et mon professeur nous crie toujours dessus. » Il a commencé à faire semblant d’être malade régulièrement dans le but de rester à la maison pour ne pas aller à l’école.

Il a 8 ans maintenant, en CE2, mais quand j’imagine mon fils, c’est toujours le petit enfant de CP que je vois : Il a 6 ans, ses petites épaules courbées, les larmes aux yeux quand on sort de l’école. Il a l’air impuissant et désespéré. Cette année de CP ne me quittera jamais.

Nous avons demandé à son professeur de première année si elle voulait nous rencontrer, mais elle a dit qu’elle préférait communiquer par courriel. Je lui ai envoyé un courriel sincère et soigneusement rédigé détaillant mes préoccupations : comment il trouvait le travail si facile, comment il craignait que la classe ne prenne du retard, comment il n’aimait pas les sanctions collectives.

Ses réponses ont été brèves, parsemées de guillemets : Il semble être assez « sensible », écrit-elle. Il semble intérioriser les discussions en classe.

J’ai demandé s’il était possible de faire un travail plus stimulant. Elle m’a appelé au téléphone et a admis qu’elle savait que le travail était trop facile et qu’elle faisait ce qu’elle pouvait avec peu de temps et de ressources. « Je ne peux pas répondre à ses besoins », dit-elle. « Il n’y a aucun moyen que notre programme réponde à ses besoins. »

En dehors de l’école, il était généralement heureux. Nous avons eu une blague sur le fait qu’il était un homme de 40 ans coincé dans le corps d’un petit garçon.

En dehors de ses malheurs au CP il y a tant de souvenirs doux et drôles : Après avoir perdu une dent, il a écrit une longue histoire et nous expliquait ensuite le mot latin princeps après qu’il l’eut cherché.

Au musée des enfants, il a drapé des accessoires sur les pièces de dames géantes, modifiant le jeu pour nous défier aux échecs à la place. Il a demandé au coiffeur de lui faire une coupe de cheveux qui lui donnerait l’air « mature ».

Mais la première année est restée un cauchemar quotidien.

Dans l’espoir de faire la lumière sur ses besoins et nos options scolaires, nous l’avons emmené voir un psychologue pour tester son QI. Le résultat : Il était doué, très doué.

C’est le point de notre histoire où ça commence à rouler les yeux. Oui, mon enfant est doué. Est-ce que je me vante ? Non. Est-ce que je pense qu’il est plus spécial que les autres enfants ? Non. Est-ce que j’aime au moins le mot « doué » ? Pas particulièrement.

Il n’y a pas de quoi être fier, et ce n’est pas de notre faute. Ça veut juste dire que mon fils est câblé différemment. C’est un trait inhérent, un besoin spécial en fait, qui s’accompagne d’une foule d’inquiétudes.

D’abord, mon fils est très émotif et sensible. Quand le professeur a dit : « Quelqu’un a volé les blocs de maths de mon bureau, et nous allons tous subir la perte », la plupart des élèves de première année ont dit : « Ce n’est pas moi » et sont passés à autre chose. Mon enfant a souffert pendant des jours et des nuits à l’heure du coucher en chuchotant : « Maman ? La souffrance fait-elle mal physiquement ? Ou est-ce que mon professeur a choisi un mot inexact ? »

Démarrer l’école plus tard le matin augmente le QI

Imaginez que l’on permette aux enfants de dormir plus tard, même les jours d’école. Imaginez plus loin si quelque chose d’aussi simple pouvait aider l’apprentissage à l’école, les résultats aux examens, le comportement, même la toxicomanie et les problèmes de santé mentale dans les années à venir. Enfin, imaginez si cela fait l’objet de preuves scientifiques solides.

Eh bien, oubliez l’imagination – tout cela est réel, et le point de départ est l’heure à laquelle nos écoles commencent les cours chaque jour. Déplacer le début des cours plus tard, de 45 minutes à une heure seulement, peut faire toute la différence. 

Dès les années 1920, le Dr Lewis Terman, psychologue de l’Université Stanford et pionnier dans le domaine des tests et du développement de l’intelligence, a étudié de nombreux facteurs qui favorisent la réussite scolaire de l’enfant. Il a découvert qu’un sommeil suffisant était l’un de ces facteurs, et un facteur critique à cet égard. Dans son livre « Genetic Studies of Genius », il constate que plus les enfants dorment longtemps, plus ils sont doués intellectuellement, quel que soit leur âge. Et, dans des études et des projets de recherche minutieux qui ont duré des années, il a montré qu’un sommeil de qualité était profondément lié à une rentrée scolaire plus tardive.

Le sommeil de l’adolescent, en particulier le sommeil paradoxal, ou sommeil de rêve, nettoie son cerveau en développement de l’encombrement quotidien, ce qui lui permet d’absorber et de retenir l’information le lendemain. Mais les rythmes de sommeil des adolescents ne sont prêts à commencer que plus tard dans la nuit, et à finir leur sommeil un peu plus tard – un peu plus tard – le matin, lorsque la plupart du sommeil paradoxal survient. Pour la plupart des adolescents, le fait de ne pas dormir une heure ou deux plus tôt a de graves répercussions sur leur sommeil. Mais leur sommeil biologique immuable et inaltérable, étroitement lié à leur cerveau en développement, est interrompu tous les jours par leurs heures d’école, qui sont très précoces et nuisibles.

Il était courant aux États-Unis, il y a cent ans, de commencer l’école à 9 heures du matin. Terman, qui était également président de l’American Psychological Association, a été rejoint par d’autres experts, à maintes reprises, pour constater que l’heure de début raisonnable pour les écoles dans leur journée était en harmonie avec les rythmes de sommeil innés des cerveaux jeunes et encore en maturation. De nombreuses études confirment aujourd’hui que les habitudes de sommeil des adolescents sont très différentes de celles du reste d’entre nous, et que le début précoce de l’école déclenche actuellement un développement anormal du cerveau.

Prenons l’exemple d’une récente  » étude longitudinale  » qui a suivi plus de 5 000 écoliers japonais. Elle a montré que ceux qui dormaient constamment dans la matinée seulement 40 à 50 minutes de plus que les autres enfants obtenaient de meilleures notes dans la plupart des matières, sinon toutes, et développaient un QI supérieur (via un test de qi). Une étude publiée en 2011 dans Biology Letters 7 (par Martin Ordas) a même montré le bénéfice mémoire d’un sommeil suffisant chez les jeunes singes. Lui et d’autres ont démontré qu’un cerveau fatigué et sous-dormi est un tamis à souvenirs qui fuit, incapable d’absorber et de retenir une éducation.

Le fait de coucher les écoliers plus tôt afin de dormir le bon nombre d’heures ne fonctionne pas totalement. C’est parce que le « rythme circadien » d’un jeune enfant, l’horloge intérieure du sommeil en chacun de nous, avance de jusqu’à trois heures à cet âge. Par conséquent, se lever pour un adolescent à 5 h 15 du matin, par exemple, est clairement nuisible par rapport à l’heure à laquelle un adulte peut se lever plus tôt.

Face à tout cela, le département de l’Éducation des États-Unis rapporte que plus de 80 pour cent des écoles secondaires publiques américaines commencent avant 8h15 du matin. Les enfants de North Fork sont debout et attendent l’autobus scolaire cinq jours par semaine à 6 h et plus tôt pendant des années. Les effets sont dévastateurs.

Terman et une foule d’autres personnes ont averti il y a un siècle qu’un système d’éducation qui passe à un modèle matinal précoce nuirait à la croissance intellectuelle de nos jeunes. Mais nos élites américaines de l’éducation ont balayé ces avertissements sous le tapis.

Certains districts scolaires, cependant, ont changé. Le conseil scolaire d’Edina, au Minnesota, a fait passer l’heure de début des cours de 7 h 25 à 8 h 30. Les adolescents ont déclaré avoir 45 minutes de sommeil supplémentaires le matin. L’effet cumulatif a été frappant. Les notes des meilleurs élèves aux examens du SAT sont passées de 605 à une moyenne de 761. Le rendement des élèves à d’autres niveaux s’est également considérablement amélioré.

Un autre avantage inattendu, inattendu par les chercheurs, de la rentrée scolaire tardive est une réduction remarquable du nombre d’accidents de la circulation chez les adolescents. Le conseil scolaire de Teton, au Wyoming, a déplacé la rentrée des classes de 7 h 35 à 8 h 55, ce qui a permis de réduire de 70 % le nombre d’accidents de la route chez les jeunes conducteurs de 16 à 18 ans. Les Centers for Disease Control rapportent que les accidents de la route sont la principale cause de décès chez les adolescents aux États-Unis.

Ainsi, le CDC s’est joint à l’American Academy of Pediatrics (AAP) pour réclamer plus tard la rentrée scolaire. Le PAA suggère également que de nombreux cas de TDAH sont en fait des troubles du sommeil non diagnostiqués et/ou des privations, aggravés par des médicaments comme le Ritalin et Adderall, qui sont des stimulants. Dr Mat

Elève surdoué en difficulté au CE2

Suivi d’un élève surdoué diagnostiqué au CP et en difficulté scolaire en classe d’école primaire de CE2

La Question Initiale sur l’enfant surdoué :

 

Suite à nos discussions, nous nous sommes questionnées sur ce cas de figure. Ainsi, plusieurs  interrogations me sont venues à l’esprit :

  • Comment peut-on définir qu’un enfant est surdoué ? Quelles sont les caractéristiques ?
  • Comment se comporte un enfant surdoué en classe ?
  • D’un point de vue psychologique, quelles sont les raisons de ses comportements ?
  • Pourquoi certains surdoués vivent-ils mal leur situation ?
  • Pourquoi un élève précoce peut-il s’exclure ou être mis à part ?

 

Ainsi, après maintes réflexions, nous nous sommes aperçues que nous souhaitions davantage porter notre recherche sur l’approche psychologique de l’enfant surdoué en classe : définition d’un enfant surdoué, ses difficultés d’intégration et d’adaptation, ses comportements et les raisons de ces derniers.

 

Grâce à ce cheminement, nous avons pu donner naissance à notre question initiale : Les aptitudes des élèves surdoués impliquent-elles nécessairement la réussite scolaire ?

Il me semble nécessaire d’effectuer nos recherches afin de définir si cette problématique peut être établie comme question de recherche ou s’il est encore nécessaire de la travailler.

 

Les Caractéristiques de l’enfant précoce :

 

La précocité intellectuelle étant un sujet actuel et courant, cette question nous semble précise, univoque et originale dans le sens où elle se tourne essentiellement vers une approche comportementale de l’enfant surdoué en échec scolaire et non sur ses compétences intellectuelles. Ainsi, elle semble réaliste et explicative puisque un certain nombre d’enfants se trouvent dans cette situation. Ce sujet s’ouvre également sur un champ exploratoire suffisant où nous pouvons vérifier nos hypothèses grâce à différentes méthodes d’enquêtes (observations, questionnaires). D’autre part, la recherche en sciences de l’éducation concerne « les travaux qui notamment de nature pédagogique ou didactique, contribuent directement à la transformation des situations pratiques et des systèmes d’éducation et de formation. ». C’est donc en offrant une étude pédagogique novatrice contribuant à l’élaboration des processus d’apprentissage des enfants surdoué que ce questionnement s’inscrit dans le champ des sciences de l’éducation.

 

La question est donc lisible, compréhensible et son sens ne porte en rien à confusion. Elle correspond alors au principe de clarté. De même, le questionnement répond au critère de faisabilité car il est tout à fait possible de répondre à cette interrogation sur le terrain. En effet l’enseignant peut être amené à travailler auprès d’enfants surdoués et d’élèves non surdoués au sein d’une classe. Cette hétérogénéité peut l’amener à prendre conscience qu’un élève  peut être en échec scolaire malgré le fait qu’il soit surdoué. En termes de crédibilité, on peut dire que cette question l’est véritablement puisqu’elle pourrait être notamment abordée dans le cadre de la formation des futurs professeurs des écoles. En outre, le critère inédit de cette interrogation est indéniable puisque cette étude s’avère créative et innovante. Elle propose d’apporter des éléments nouveaux concernant un sujet précis, à savoir ici, l’échec scolaire des élèves surdoués. Il est vrai que cette question a néanmoins déjà été abordée dans de nombreuses études et par de nombreux auteurs et pédagogues.

 

Les Prénotions de la surdouance chez l’enfant :

 

Suite à nos échanges dans le groupe, nous pensons avoir développé certaines prénotions concernant le sujet. Il semble donc essentiel d’en faire référence ici afin de tenter de faire abstraction de ce « venin » tout au long de cette recherche.

Tout d’abord, le terme « surdoué » semble être le plus important. Selon nous, un individu surdoué correspond à une personne (principalement un enfant) disposant de capacités intellectuelles supérieures à la moyenne. Ensuite est ressorti le mot « élève » qui nous est apparu également important puisqu’il s’agit d’un apprenti qui a pour but de commencer à s’instruire et à se socialiser au sein de l’école. Puis, la notion d’intelligence a surgi. Il s’agit, d’après notre opinion, d’une faculté de l’individu à comprendre les choses de la vie grâce à sa pensée. L’échec scolaire, quant à lui, nous semble être tel un manque de réussite en ce qui concerne les compétences d’un élève dans les domaines de l’enseignement.

N’étant pas été en réel contact avec cette situation, il nous semble que ces élèves peuvent, en général, souffrir de cette situation du fait d’une mauvaise intégration au sein de la classe. Il semblerait donc intéressant de comprendre ce phénomène.

 

L’Enoncé du Problème :

 

Depuis des siècles, en France,  l’école est obligatoire pour tous. Elle a pour exigence d’ offrir un enseignement accessible à tout individu tel qu’il soit tout en mettant de côté la diversité culturelle, sociale, religieuse, économique…. Ainsi chaque enfant a le droit d’avoir accès aux savoirs, aux savoirs-être et aux savoirs faire et ce quelque soit son potentiel acquis et inné. Néanmoins, l’enseignement scolaire doit aujourd’hui gérer une certaine hétérogénéité des élèves. Leurs profils se caractérisent par l’âge, le sexe, la croyance religieuse, la culture, les caractères des individus, les capacités, les potentialités intellectuelles, etc. Or, à l’école primaire,  ce sont principalement les capacités intellectuelles qui sont mises à l’épreuve et évaluées.

Le contexte se déroulant au sein d’un établissement primaire dit « classique », les différents protagonistes acteurs de la recherche seront les enfants surdoués, les autres élèves mais également les enseignants et les parents des enfants en question.

Afin de mener cette étude, il semble utile de se placer en tant qu’observateur puisque nous cherchons davantage à collecter des informations sur le sujet.

 

Il est primordial d’apporter des connaissances nouvelles aux enseignants concernant les élèves surdoués, et plus précisément concernant leurs besoins car ces professionnels représentent les acteurs principaux de la réussite scolaire en participant à l’épanouissement intellectuel, personnel, affectif… D’où la nécessité de proposer des connaissances pédagogiques suffisantes à l’enseignant, afin d’en faire bénéficier les élèves surdoués. C’est pourquoi l’objet de cette étude sera : Les aptitudes des élèves surdoués impliquent-elles nécessairement la réussite scolaire ?

Les Théories et Concepts des Auteurs :

 

Certains enfants ont des difficultés mais ce ne sont pas toujours ceux auxquels on pense. En effet, nous avons l’habitude d’opposer les cancres aux bons élèves. Cependant, la situation n’est pas toujours aussi simple. Un élève en échec scolaire peut tout à fait être  surdoué mais ne pas le dévoiler. C’est pourquoi un enfant surdoué ne peut être repéré aisément.

 

L’élaboration d’un questionnement met en jeu différents concepts qu’il est nécessaire d’éclaircir et de définir. Dans cette étude, la question initiale « Les aptitudes des élèves surdoués impliquent-elles nécessairement la réussite scolaire ? », met principalement en avant un concept fondamental, l’enfant surdoué, qu’il est nécessaire de définir à travers certaines théories et auteurs.

De nombreux auteurs sont actuellement en désaccord concernant le sens du concept de «surdoué », ainsi que sur les critères d’évaluation qui définissent cette notion. Malgré cette pluralité d’opinions, nous allons essayer, par cette étude, de donner une vision claire et précise de ce terme.

Tout d’abord, le terme « surdoué » aurait été employé pour la première fois en France par Julian de Ajuriaguerra. Il jugerait enfant surdoué, « celui qui possède des aptitudes supérieures qui dépassent nettement la moyenne des capacités des enfants de son âge ». Néanmoins, certains auteurs ont jugé souhaitable de mettre en avant la notion de précocité intellectuelle. Ainsi, selon Sophie Cote, « un enfant est considéré comme intellectuellement précoce quand son intelligence se développe plus vite que celle des enfants de son âge ». Autrement dit, une personne est caractérisée surdouée lorsque son Quotient Intellectuel est supérieur à la moyenne statistique. De même, on parle aujourd’hui d’enfants aux aptitudes hautement performantes (AHP). Cette aptitude est définie tel un processus naturel s’illustrant par une capacité.

Ensuite, le terme surdoué, d’après une définition générale du dictionnaire Le Petit Larousse (2003), « se dit d’une personne et spécialement d’un enfant dont les capacités intellectuelles évaluées par des tests sont très supérieures à la moyenne ». Cette détermination admet qu’un individu est déclaré surdoué grâce à des tests d’intelligence qui estiment sa capacité intellectuelle. Afin d’approfondir cette notion, il est profitable d’étudier les tests capables de déterminer le potentiel intellectuel de l’individu. Il faut savoir qu’Alfred Binet à été le premier à mettre au point des tests d’intelligence, en 1908 et ce dans le but de comprendre davantage les raisons de l’échec scolaire de certains élèves. Il met alors en place le principe du Quotient Intellectuel (QI). Aujourd’hui, statistiquement et selon le QI, les surdoués représentent 2,1% de la population, soit près de 450 000 enfants scolarisés en France. Pourtant le sort de l’enfant surdoué, et c’est là tout le paradoxe, n’est pas toujours enviable.

De nombreux tests de développement intellectuel ont été élaboré (N.E.M.I., Stanford-Binet…). Néanmoins, un des tests les plus courants de façon universelle est le test du W.I.S.C (le Weschler Intelligence Scale Children), établie par l’américain David Weschler en 1949. Il se décompose sous trois configurations selon l’âge des sujets. On trouve tout d’abord le W.P.P.S.I. destiné aux enfants de 3 à 7 ans, le W.I.S.C. pour les 6 à 17 ans et le W.A.I.S. pour les adultes. Selon Arielle Adda, on y discerne également deux fonctions : le potentiel verbal et les performances concrètes (manipulation de matériels). Le QI est alors déterminé grâce à la moyenne du QI verbal et du QI performances. Selon la courbe de Gauss, le quotient intellectuel s’étendrait de 46, pour le plus faible jusqu’à 160, pour le plus élevé. Cependant, certains auteurs se contredisent sur cette mesure.  

De plus, un enfant peut être déterminé précoce par le biais des certains critères psychologiques dont l’évaluation est établie grâce à des tests de personnalité : le T.A.T. (Thematic Aperception Test), le C.A.T. (Children Aperception Test), etc. Ils permettent à l’individu d’élaborer une image de lui-même, des relations qu’il exerce avec son environnement. Ces tests mettent alors en avant la précocité par des traits de la personnalité étant fortement développés comme l’imagination, la curiosité, l’humour… Au sein des études réalisées par de nombreux auteurs, on trouve celle de Jeanne SiaudFacchin pour qui : « être surdoué ne signifie pas être plus intelligent que les autres, mais fonctionner avec un mode de pensée, une structure de raisonnement différente. L’intelligence de l’enfant surdoué est atypique. C’est cette particularité qui rend souvent difficile son adaptation scolaire, mais aussi son adaptation sociale. C’est aussi grandir avec une hypersensibilité, une affectivité envahissante, qui marquent la personnalité. ». Dans cette même perspective, Jean-Charles Terrassier a mis au point le concept de « dyssynchronie », divisé en deux sous-ensembles, la « dyssynchronie interne » et la « dyssynchronie sociale ». La première concerne l’écart entre le développement psychomoteur et le développement intellectuel de la personne. Bien qu’en avance intellectuellement, l’enfant ne peut jamais avoir la même avance sur le plan de la motricité. Cela peut donc le conduire à éprouver des difficultés dans le comportement physique, dans l’apprentissage de l’écrit (retards en orthographe, problèmes en expression écrite, écriture maladroite…), et dans l’extériorisation des sentiments (manque d’expression). De même, si un enfant est en avance dans un domaine, il ne l’est pas forcément dans tous. Il peut alors y avoir un véritable décalage entre son raisonnement et ses acquisitions verbales.

La dyssynchronie externe, elle, se substitue à l’écart entre  le développement intellectuel et le développement affectif. Elle se traduit par des difficultés d’insertion scolaire et familiale. Conscient de sa différence, l’enfant est frustré par ce qui lui est demandé de faire pendant les cours et par la grande différence entre lui et les autres élèves. Il se réfugie dans la rêverie ou dans l’isolement. Cependant, bien que l’enfant soit conscient de la réalité de la vie, il reste un enfant. Il est donc essentiel qu’il puisse s’exprimer et communiquer avec les autres. Or, un enfant surdoué repousse et est repoussé par les autres enfants. Il se tourne alors vers des personnes plus âgées avec qui il ressent moins sa différence dans la mesure où sa supériorité intellectuelle est moins flagrante.

Cette dyssynchronie représente donc un facteur de la souffrance des élèves surdoués dans un milieu scolaire non adapté.

Il est enfin possible de repérer un enfant surdoué en examinant son comportement, c’est ce qu’a recherché Jean-Charles Terrassier qui a préconisé un « inventaire d’identification » qui rend compte de quelques unes des caractéristiques scolaires de ces enfants :

  • une grande curiosité appuyée par de nombreux questionnements
  • le désir du dialogue avec les adultes
  • des camarades plus âgés
  • un grand intérêt pour les livres (surtout les encyclopédies et les dictionnaires)
  • une attirance pour les jeux de stratégie  
  • le travail individuel
  • un désintérêt pour les tâches faciles et routinières ;
  • des observations et des jugements lucides sur son entourage
  • un sens développé de l’humour…

Dans la même perspective, Laurence Delaitre, suite à son travail de mémoire, a mis en avant seize comportements qu’elle a pu observer.

  1. « Une sensibilité et une imagination accrue »
  2. « Une curiosité dans les domaines non-tangibles »
  3. « Un raisonnement au-dessus et au-dessous de son âge » : être concentré puis raisonner de la façon la plus infantile qu’il soit
  4. « un repli sur soi et une occupation solitaire »
  5. « une créativité souvent décalée par rapport à l’âge »
  6. « dans les fantasmes, recherche de la solution à son inadaptation », à savoir que « l’imagination pouvant aller vers des représentations souvent illusoires »
  7. « une forte concentration pour l’activité choisie 
  8. « difficultés relationnelles avec les enfants du même âge et avec son environnement »
  9. « facilité de justification de ses actes par accommodation des données »
  10. « maladresse en sport collectif »
  11. « angoisses nocturnes »
  12. « possibilité de comprendre facilement des rapports entre les choses »
  13. « vision globale des choses donnant la supposition d’une saisie totale, mais pas de parcellisation ».
  14. « narration dans les détails d’évènements, même avec excitation »
  15. « impression de perte de temps, en particulier pendant la scolarité où il peut fréquemment être mauvais élève en travail et/ou en discipline »
  16. « discours où l’enchainement des idées imagées est souvent anachronique »

Ces symptômes contribuent à l’élaboration de renseignements complémentaires concernant l’identification des élèves surdoués. Néanmoins, ces critères ne sont pas obligatoirement  présents chez tous les enfants dits surdoués. Le réel caractère illustrant la précocité d’un enfant reste cependant le Quotient Intellectuel.

Au sein du système scolaire (souvent à l’école primaire), ces enfants dits surdoués peuvent se retrouver en échec au cours de leur parcours.

Les réactions de l’enfant surdoué par rapport à son état sont très diverses. Parfois conscient de sa supériorité, il s’investit énormément dans son domaine privilégié, avec une attitude plus ou moins méprisante pour les autres. Parfois, les dons exceptionnels du surdoué restent ignorés, car il n’est souvent qu’un écolier moyen. Enfin, le surdoué ne comprend pas pourquoi il est différent des autres, souffre de son état comme d’une maladie honteuse, et son désir de se retrouver dans « la norme » favorise l’extinction de ses capacités. Cependant il a des difficultés à s’intégrer auprès des autres élèves car il préfère la compagnie des adultes.

L’enfant surdoué peut également se retrouver face à des difficultés dont les causes sont en parties dues à la dyssynchronie du développement, de Jean-Charles Terrassier. Ces décalages peuvent se montrer déstabilisants et se retrouver à l’origine d’inadaptations scolaires. La dimension émotionnelle est alors essentielle à la bonne démarche intellectuelle des enfants précoces. La notion d’affectivité est omniprésente et peut en arriver à limiter  toute éventualité de travail cognitif. Dans ce sens, l’élève surdoué est littéralement dépendant de façon émotionnelle à son enseignant(e). Ceci s’accompagne également de l’estime de soi. L’élève surdoué est atteint de troubles affectifs alternant sentiment de supériorité et d’infériorité et ne permettant pas à l’enfant une auto-estimation rassurante. Il va alors chercher à se protéger et peut choisir, malgré lui, de se cacher dans la norme en plaçant en retrait son potentiel intellectuel. L’enfant surdoué se singularise également des autres par une forte nécessité d’apprentissage, d’en connaître davantage, ce qui le mène souvent à établir des relations avec des individus plus âgés. Cette notion est donc une caractéristique limitant son intégration au sein de la classe puisqu’il s’y ennuie.

Comme le dit Laurence Vaivre-Douret, Docteur en psychologie à Paris, cet échec de la part des élèves à haut potentiel peut également être accompagné d’un déboire social et affectif. Ceci s’illustre par une non-identification des dispositions précoces de l’enfant. L’environnement quotidien, la famille, l’entourage et l’école peuvent provoquer un véritable impact négatif. D’après une citation de l’auteur « ces derniers peuvent  » hypertrophier  » dès leur plus jeune âge des zones ou fonctions du cerveau (au détriment d’autres zones qui sont pourtant dans une période  » sensible  » du développement), par le renforcement d’indices positifs ou négatifs issus de l’environnement qui ne tiendrait pas compte d’un maintien homéostasique du développement des différentes fonctions (mentales, instrumentales, affectives) ». Ainsi, ces enfants disposent d’une sensibilité psychoaffective extrême.

Selon Sylvie Tordjman, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à Rennes, l’enfant peut également se sentir marginalisé en classe. Il peut éprouver un sentiment d’abandon, pouvant engendrer un état plus ou moins dépressif. Il a alors l’impression de ne pas être comme les autres, peut alors en découler une certaine « phobie scolaire » incitant l’enfant à faire abstraction de ses capacités intellectuelles. Néanmoins, l’enfant peut tout à fait avoir développé des relations sociales extérieures totalement saines, tout en conservant des difficultés de relations au sein de l’école.

Les enfants précoces s’avèrent être plus compétents que les autres élèves en matière de  maturité intellectuelle, mais également, sur le plan scolaire. Grâce à leurs connaissances développées et leur aptitude à en assimiler aisément de nouvelles, ils progressent plus facilement en termes d’apprentissage. Cette situation peut engendrer une non prise en considération de l’enfant en question, ce qui peut se manifester par un certain renfermement, une perte d’intérêt ou une attitude de discrétion afin de se faire oublier et ne pas être marginalisé. Ils peuvent alors développer un sentiment de mal-être ou, à l’inverse, se dresser en révolte et devenir des éléments perturbateurs. Là-encore, ce principe limite leur intégration dans la classe. Leurs camarades développent ainsi une certaine incompréhension des ces comportements, ce qui peut engendrer une stigmatisation de l’enfant surdoué. Ces attitudes peuvent également avoir un impact sur la relation établie entre l’élève précoce et l’enseignant. Une sorte de tension peut s’aménager avec le professeur et perturber l’enfant en question puisque l’élève agitateur ou distrait peut favoriser attitude non coopératrice de l’instituteu(trice). Ceci peut donc créer un sentiment de rejet et de dégoût pour l’école puisque l’enfant n’est pas jugé sur ses véritables capacités intellectuelles. Dans une situation opposée, Jean-Charles Terrassier traite de « l’effet pygmalion négatif ». L’enseignant sera ici exigent envers son élève qu’il sait surdoué et sollicitera de celui-ci un potentiel scolaire dit « ordinaire ». Il l’encouragera vers des connaissances inférieures à ses capacités et pourra ainsi créer une sorte de soumission de l’enfant à ses désirs personnels. Dans ce sens, l’enfant aura beaucoup de difficultés à s’assumer et à développer une bonne image de lui-même, ce qui illustre le fait que la relation entretenue avec l’enseignant peut jouer un impact considérable dans le bon déroulement scolaire d’un enfant précoce. Néanmoins, il est important de savoir que d’autres facteurs (extérieurs à l’école : famille, relations extérieures) tiennent également une place importante dans la réussite scolaire d’un élève surdoué.

Par ailleurs, et comme expliciter quelque peu précédemment, le haut potentiel intellectuel de l’enfant précoce peut se montrer pénalisant dans sa relation avec ses camarades. L’élève éprouvera un besoin d’être sous performant par rapport à ses capacités et ce dans le but de favoriser son intégration avec ses pairs. Ceci peut créer chez lui une certain souffrance intérieure.

 

La situation du surdoué en classe ordinaire est analogue à celle de l’enfant d’intelligence normale contraint à passer sa vie scolaire dans une classe pour déficients mentaux. Il ne faut donc pas être surpris par la suite qu’un tel élève présente des difficultés d’adaptation et d’identification avec ses camarades. En effet, le groupe de pairs auquel appartient l’enfant joue également un poids non négligeable dans ce phénomène. Le surdoué ne doit pas déborder d’une façon excessive des normes de son groupe, sous peine d’en être rejeté. Jean-Charles Terrassier précise bien que « L’enfant surdoué n’est qu’un enfant, mais surdoué ».

 

Nouvelle Reformulation de la Question : Question de Recherche

 

Grâce aux différentes étapes qui constituent la démarche de la méthodologie de la recherche, la question initiale a pu être soumise à une réflexion exhaustive. Les éléments recueillis permettent d’aboutir à une remise en cause de cette question initiale, qui est la suivante : En quoi les relations sociales de l’enfant surdoué, au sein de la classe, peuvent-elles influencer sa scolarité vers l’échec ?

Toutefois cette interrogation ne s’avère pas être assez précise car les termes « au sein de la classe » ne sous-entendent pas forcément « camarades » et « enseignant ». Or, leur participation est indéniable au sein de la réussite scolaire ou non d’un élève surdoué. Une nouvelle fois, et suite à cette formulation d’hypothèses, notre question a évolué afin de se préciser sur les relations sociales de l’enfant surdoué avec ses autres camarades. Cette nouvelle interrogation peut alors être considérée en tant que question de recherche : En quoi les relations scolaires d’un enfant surdoué, avec ses camarades et son enseignant, peuvent-elles influencer sa scolarité vers l’échec ?

 

Grâce à ce dossier, nous avons développé nos connaissances, qu’elles soient dirigées sur les techniques documentaires ou dans un but personnel. Celui-ci s’est fait progressivement. Cependant, nous avons eu quelques périodes de flou qui ont fini par s’éclaircir. Le choix du sujet n’a posé aucun problème mais la rédaction nous est apparue beaucoup plus complexe.

Tout d’abord, les documents n’ont pas été faciles à trouver mais en diversifiant les techniques et les lieux de documentation, nous avons fini par être riche en informations. Ensuite, il a fallu commencer à rédiger. Nous avons eu quelques difficultés à cerner le contenu de chaque partie. Aussi, après quelques explications, ceci nous a semblé beaucoup plus net.

Nous avons donc passé beaucoup de temps à réfléchir sur mon sujet, notre question, afin de recadrer le contenu de notre dossier.

En ce qui concerne les enfants surdoués, l’opinion de chacune de nous a beaucoup évolué ainsi que nos connaissances en la matière. Au début, nous ne connaissions quasiment rien sur ce sujet. Néanmoins, nous avons beaucoup évolué car, auparavant, nous ne comprenions pas vraiment comment des enfants surdoués pouvaient avoir des échecs scolaires avec un tel développement des capacités intellectuelles. Les recherches nous ont donc permises d’ouvrir les yeux sur tous les problèmes que pouvaient engendrer ces cas. Pourtant, il ne faut pas non plus croire que tous les enfants précoces sont malheureux et échouent. Cependant, en France, peu de mesures sont prises pour éduquer au mieux ces enfants. Il est dommage que l’école soit autant basée sur l’égalité des  chances, ce qui conduit à perdre de vue les véritables besoins de ces enfants tous différents les uns des autres. Selon moi, être surdoué reste tout de même un avantage lorsqu’il est reconnu en tant que tel mais l’enfant en question nécessite et demande un soutien considérable.

 

Les Ouvrages

 

  • ADDA, Arielle. Le livre de l’enfant doué. Paris, Solar, 1999. 351 pages.
  • AJURIAGUERRA, Julian de. Manuel de psychiatrie de l’enfant. 2éd., Paris : Masson, 1974. 1089 pages.
  • BERT, Jacques. L’échec scolaire chez les enfants dits surdoués. Paris, Nathan, 2006.

310 pages.

  • COTE, Sophie. Doué, surdoué, précoce, l’enfant prometteur et l’école. Paris : Albin Michel, 2002. 185 pages.
  • COTE, Sophie. Petit surdoué deviendra grand : de l’enfant précoce à l’adulte surdoué. Paris : Albin Michel, 2003. 186 pages.
  • GUILLOU, Philippe et TERRASSIER, Jean-Charles. Guide pratique de l’enfant surdoué : comment réussir en étant surdoué. 2è éd., Issy-les-Moulineaux : ESF, 2003. 143 pages.
  • OLERON, Pierre. L’intelligence. Paris, Que sais-je ? PUF, 1986. 127 pages.
  • SIAUD-FACCHIN, Jeanne. Les Surdoués. Paris, Le Cavalier Bleu, 2005. 128 pages.
  • SOCIETE FRANCAISE DE PSYCHOLOGIE. Psychologie française : Etat de la recherche sur la précocité intellectuelle. Paris, Elsevier, 2004. 352 pages.
  • TERRASSIER, Jean-Charles. Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante.

Paris, ESF Editeur, 1994. 124 pages.

 

Les Articles

 

  • DUFOUR, Véronique. Intelligence et adaptation : Les enfants intellectuellement

surdoués en situation d’inadaptation.  Le journal des psychologues. Février 1998. n°154. Pages 52-53.

  • ROYER, Jacqueline. Le destin des surdoués : réussite ou fragilité. Le journal des

psychologues. Octobre 1997, n°151. Pages 14-17.

  • VAIVRE-DOURET, Laurence. Les troubles d’apprentissage chez l’enfant, un

problème de santé publique? Actualité et Dossier en Santé Publique.  Mars 1999, n° 26. Page 34.

 

Les Sites Internet

 

  • (11 Décembre 2007). La fédération des associations Anpeip [en ligne]. Disponible sur : http://www.anpeip.org.
  • (11 Décembre 2007). Association française pour les enfants précoces. [en ligne]. Disponible sur : http://www.afep.asso.fr.
  • (11 Décembre 2007). Surdoues-info. [En ligne]. Disponible sur : http://surdoues-info.ifrance.com
  • https://www.testqiofficiel.com

 

Les Mémoires

 

  • DELAITRE, Laurence. La précocité intellectuelle : une intelligence parfois déstabilisante… et souvent dérangeante. 150 p. : dactyl. Mémoire de maîtrise de l’éducation et du développement : Angers : U.C.O.-I.P.S.A. : 1991.

 

Les échecs scolaires chez l’enfant surdoué

Les échecs scolaires

 

L’autre lieu où la surdouance et les dyssynchronies vont poser problème sera l’école. En effet l’enfant surdoué est mal supporté par celle-ci.

Le comportement

 

Il est très fréquent qu’il déclenche l’hostilité de ses camarades de classes et enseignants. Ces réussites et ses facilités le font jalouser par ses condisciples bien moins doués. Ses questions incessantes, ses objections trop pertinentes, son insatiable curiosité entrainent souvent des réactions de rejet de la part des enseignants.

  Il est de plus considéré comme inattentif, car, dans les premiers niveaux d’école, l’enfant surdoué comprend instantanément et occupe son temps par des intérêts souvent éloignés du thème de la leçon. Les professeurs supportent mal cela, d’autant plus que l’enfant est parfaitement capable de montrer qu’il a compris lorsqu’on l’interroge.

Le manque de méthode

 

En raison de ses facilités, l’enfant surdoué n’a pas besoin de passer par les exercices habituels pour s’approprier les savoirs. Aussi il n’acquiert pas la méthode de travail, ce qui peut conduire à l’échec scolaire aux alentours de la 3éme ou de la seconde. Cet échec est d’autant plus mal vécu sur le plan psychologique qu’il est habitué à une brillante réussite sans effort.

Néanmoins, à ces élèves brillants dès le départ, il faut opposer la fraction d’enfants surefficients présentant d’importantes difficultés dès leur entrée à l’école. Ici leurs dyssynchronies y jouent un rôle moins important que la spécificité de leur architecture cérébrale en arborescence.

L’interprétation littérale des mots

 

Ce défaut de compréhension, très courant chez les surdoués, montre à quel point le sens est essentiel, et que le mot doit être employé dans sa signification la plus précise. Le besoin absolu de maîtrise et de sens conduit à cette nécessité impérieuse de considérer le mot tel un « objet » aux contours bien marqués, ne supposant ni doute, ni incertitude.

 

Ce processus est à l’origine de nombreuses incompréhensions chez les parents et enseignants, et conduit à de nombreux conflits familiaux et échecs scolaires.

 

Citons, en exemple, 2 cas décrits par Jeanne Siaud-Facchin dans son article « Comprendre les difficultés d’apprentissage de l’enfant surdoué » :

 

– Lors d’un contrôle d’histoire en CM2, à la question « Que penses-tu de l’évolution de l’Homme », un enfant surdoué a répondu « Je pense que c’est bien pour l’Homme » alors qu’il était implicite pour tous les autres élèves – et l’enseignant – qu’il fallait réciter le cours sur l’évolution de l’Homme et non citer son avis personnel sur le sujet.

– Lors d’un contrôle de géométrie, toujours en CM2, la consigne était donnée en ces termes,

« Faites les figures suivantes : triangle isocèle, carré, losange » ; là encore, l’implicite pour tous attendait de tracer ces figures sur le papier, l’enfant surdoué lui n’a pas su anticiper ce sens du mot « faire » et à comprit l’exercice comme « faire » au sens de fabriquer. Et a rapporté ses figures – correctement réalisées par ailleurs – attachée avec un trombone.

Le raisonnement logico-mathématique

 

C’est un des éléments les plus révélateurs du fonctionnement cognitif hors normes de l’enfant surdoué : il montre dans un même temps la compétence arithmétique et la singularité du raisonnement utilisé.

 

Les arborescences cérébrales de son hémisphère droit vont produire en un laps de temps très court une réponse – juste le plus souvent – que l’enfant ne pourra pas justifier. Car les procédures de raisonnements lui demeurent inaccessibles (et donc inexplicables), c’est pour cela que ce type de réflexion est qualifiée d’intuitive. La réponse « apparait » sur son écran mental sans qu’il ait pu prendre conscience du cheminement à l’origine de la réponse.

 

C’est une fonction résultant de cette architecture en arborescence : des associations et des activations de données se sont produites en deçà du seuil de conscience. Pour l’enfant, ce résultat est évident.

 

Le nœud du problème est que cette compétence est inacceptable dans le cadre scolaire : un enseignant peut difficilement admettre que l’on puisse obtenir un résultat exact sans en démontrer le raisonnement. Et l’élève sera pénalisé pour ce fonctionnement naturel, car dans l’enseignement secondaire, la démonstration, et la compréhension de celle-ci priment sur le résultat – qu’il soit juste ou faux.

La capacité à sélectionner une information pertinente

 

La capacité de sélectionner une information pertinente, c’est-à-dire parmi toutes les données

possibles, repérer celle qui va permettre de répondre correctement à la question posée, est la condition indispensable à un fonctionnement intellectuel efficace.

 

Or l’arborescence cérébrale de l’enfant surdoué va compliquer sensiblement la chose. Face à ces arbres de pensées qui vont s’activer simultanément et se démultiplier, l’enfant ne va pas réussir à stopper le processus et à choisir la connaissance qui sera le plus adaptée à la situation.

 

Cette suractivation des réseaux associatifs rend souvent l’enfant impuissant à produire des devoirs structurés : copie mal rédigée, mal structurée, dans un style bâclé, souvent incompréhensible et illisible… Alors que sa pensée riche et puissante avait bien été activée à la lecture du sujet.

 

Conclusion

 

Un trouble d’apprentissage – quel qu’il soit – est un réel handicap sur le parcours scolaire de l’enfant (de plus lorsqu’il est surdoué) dont les répercussions dépassent le plus souvent le cadre strict des apprentissages. Les enjeux actuels de la réussite scolaire et la pression sociale ont transformé l’apprentissage en « théâtre » sur lequel se joue l’avenir professionnel, psychologique et social de l’enfant.

 

La souffrance est toujours associée à ces difficultés d’acquisition des connaissances, et les difficultés scolaires sont les premiers signes par lesquels l’enfant exprime sa souffrance. Les pouvoirs publics, les parents, les soignants et les enseignants doivent être sensibilisés à ces difficultés, et aux spécificités des enfants surdoués. Non pas pour reconnaître en eux une quelconque supériorité et faire de l’élitisme, mais tout simplement pour que ces enfants puissent apprendre sereinement avec cette différence, trop souvent vécue comme un boulet à leurs pieds, et qu’ils parviennent, espérons-le, à en faire une force.

 

Mais aider un enfant surdoué en échec scolaire est une chose complexe. L’école y a un rôle à jouer bien sûr, mais les parents aussi. Le point préliminaire est d’identifier les difficultés que rencontre l’enfant : il peut s’agir de haut potentiel ou de difficultés autres. Une fois la surefficience mentale détectée, il est nécessaire de rassurer l’enfant sur son « problème » ; puis ensuite envisager différentes solutions.

 

Il est possible d’opter pour une école spécialisée ou une pédagogie différente, l’école de la nativité (article de La Provence) accueille les enfants surdoués et les regroupe dans des classes spécialisées pour s’adapter au mieux aux spécificités de ces enfants particuliers. La pédagogie Montessori, basé sur le postulat que l’éducation est une aide à la vie en respectant l’enfant et ses rythmes propres (liberté de choix de l’activité, autodiscipline, apprentissage basé sur l’expression, progression à son propre rythme…) semblent intéressantes afin de développer l’harmonie de l’enfant surdoué et le respect (des autres et de soi-même).

 

Le principal problème est que ces écoles sont le plus souvent privées (car l’État ne dispose pas des moyens nécessaires pour ouvrir des classes spécialisées, ou ne reconnaît pas de pédagogie différente de la sienne) donc payante… frais que les parents ne peuvent pas nécessairement assurer.

 

Si l’on souhaite maintenir l’enfant dans l’éducation publique, la solution la plus souvent mise en avant est le saut de classe, mais il doit être réfléchi, car une étude montre que cela augmente l’anxiété chronique chez ces enfants déjà handicapés par leur hypersensibilité.

 

Pour que cela s’avère efficace, enseignants et parents devront participer. Les enseignants doivent respecter le mécanisme de pensée hors norme de ces enfants afin de permettre aux petits zèbres de s’intégrer et de s’épanouir dans la classe. Les parents doivent apprendre à l’enfant à accepter cette différence : il doit comprendre que les autres enfants ne sont pas toujours aussi rapides que lui, qu’ils ont des centres d’intérêt différents, qu’il ne peut pas toujours faire les choses comme il les a imaginés ; et il doit apprendre les efforts, les échecs, et donc la maîtrise de ce cerveau si particulier.

 

Bibliographie

Articles de journaux :

– Comment savoir si mon enfant est surdoué, Le figaro.fr, rubrique santé, le 7/11/11 par

Damien Mascret (voir ci-après).

– Au secours, j’ai un QI trop gros, Marianne, rubrique enquête, le 7/04/12 par Élodie Émery

(publié sur le site de cogito’z : http://www.cogitoz.com/Upload/Downloads/Media_2012_7avril_MARIANNE.pdf ).

 

– À la Nativité, les enfants précoces ont trouvé leur voie, La Provence (quotidien d’Aix-En- Provence) par Emmanuelle El Baz, 2008 (publié sur le site de cogito’z :

 

http://www.cogitoz.com/Upload/Downloads/media_2008_sept.pdf ).

Sites internet :

Centre français de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires

(Marseille, Paris), fondé par Jeanne Siaud-Facchin www.cogitoz.fr

Les tribulations d’un petit zèbre www.tribulationsdunpetitzebre.fr

Livres grand public :

– Je pense trop, comment maitriser ce mental envahissant, Christel Petitcollin, Guy Trédaniel

Éditeur, juillet 2012

– L’enfant surdoué, l’aider à grandir, l’aider à réussir, Jeanne Siaud-Facchin, Éditions Odile

Jacob, 2002.

Mémoires de master (dans le cadre de la formation au

métier de professeur des écoles) :

– Résilience scolaire et éducation familiale chez les enfants à haut potentiel, Sandrine Barnola

Reneuve, 2011/2012, Université de Rouen.

– L’impact du contexte familial et du contexte scolaire sur l’estime de soi des enfants à haut potentiel, Camille Goubet, novembre 2012, IUFM Lille.

Articles scientifiques de recherche :

– Mais qui sont vraiment ces enfants surdoués ? , Jeanne Siaud-Facchin, 2007, Elsevier

Masson, collection archives de pédiatrie.

 

– Les caractéristiques émotionnelles des enfants à haut potentiel, G. H. Guignard and al, 2004,

Elsevier Masson, collection psychologie française.

– Les enfants intellectuellement précoces, J. C. Terrassier, 2009, Elsevier Masson, collection pédiatrie au quotidien.

– Comprendre les difficultés d’apprentissage de l’enfant surdoué : un fonctionnement intellectuel singulier, Jeanne Siaud-Facchin, 2004, Elsevier Masson, collection neuropsychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

– Les échecs scolaires chez les enfants surdoués, B. Gibello, 1997, Elsevier Masson, journal de puériculture et de pédiatrie.

– Quand l’intelligence élevée fragilise la construction de l’identité, Jeanne Siaud-Facchin,

Elsevier Masson (pas d’autres références disponibles).

– À la rencontre des difficultés présentées par les enfants surdoués, Dr. S. Tordjman, 2007,