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Dysphasie, dyslexie, dyscalculie, dyspraxie

la dyscalculie chez l’enfant: trouble du calcul

La dyscalculie est un trouble d’apprentissage affectant le domaine de la numératie : comprendre, utiliser, interpréter ou communiquer avec des nombres. Comme elle englobe un large éventail de capacités, la dyscalculie peut se manifester de nombreuses façons.

La dyscalculie est un trouble spécifique de l’apprentissage. Elle affecte tout le monde d’une manière ou d’une autre au cours de sa vie. En revanche, ses symptômes et la manière dont elle influence la vie des gens peuvent être très différents. Les dyscalculiques disposent tout de même de capacités cognitives sur lesquelles ils peuvent s’appuyer pour concevoir des méthodes de travail permettant de compenser leurs lacunes, notamment en ce qui concerne les compétences linguistiques.

Les enfants atteints de dyscalculie peuvent présenter plusieurs problèmes au fil du temps, et les adolescents peuvent avoir du mal à terminer leur programme scolaire normal en mathématiques. Bien sûr, cela sera déterminé par le profil cognitif de l’individu, mais aussi par les traitements et la rééducation reçus.

Les signes d’une dyscalculie

La dyscalculie se manifeste de diverses manières. Les personnes atteintes de dyscalculie présentent fréquemment des symptômes divers à différents âges. Selon l’existence ou non d’un trouble de l’attention, ainsi que d’autres facteurs, l’impact de ces variations et le pronostic varieront.

La dyscalculie touche les enfants de l’école primaire, les adolescents et les adultes qui ne sont pas tout à fait à l’aise lorsque la compréhension de leur environnement repose sur le résultat de calculs spécifiques (faire les courses ou établir un budget, dire l’heure ou prévoir l’heure de départ en fonction du temps de trajet, cuisiner).

Les symptômes d’une dyscalculie :

  • Les difficultés à compter et à dénombrer :
  • Besoin d’objets pour apprendre à compter, manque d’abstraction
  • Difficulté à lire les nombres, et inversement des chiffres.
  • Incapacité à additionner ou soustraire.
  • Méconnaissance des tables de multiplication.
  • Difficulté à comprendre le vocabulaire mathématique (la différence, la somme, la quantité, la multiplication, plus que, moins que, la division,deux fois plus que, etc.).
  • Non-compréhension des énoncés mathématiques.
  • Difficulté à se repérer dans l’espace

Traitement de la dyscalculie

Malgré le fait que le TDAH soit un trouble qui dure toute la vie, il est essentiel de fournir à l’étudiant qui en souffre une rééducation qui l’aidera à évoluer, à s’équiper et à compenser ses difficultés pendant son voyage pour réaliser son plein potentiel et optimiser son fonctionnement quotidien.

La réadaptation sera orientée en fonction des besoins et des caractéristiques de la personne, déterminés lors de l’évaluation, une fois le diagnostic posé et la nature du problème expliquée. Il est généralement suggéré que chaque enfant bénéficie d’un suivi individuel avec un professeur de remédiation. Le professeur de rattrapage peut revoir avec l’enfant les bases de l’arithmétique, le sens des nombres et le langage mathématique. En fonction de son niveau scolaire, des concepts qu’il a maîtrisés par rapport à ceux qu’il n’a pas maîtrisés et de ses besoins, la rééducation sera poursuivie au niveau qu’il a atteint en mathématiques et qui en a besoin. La méthodologie des mathématiques sera enseignée dans sa forme la plus élémentaire, ce qui permettra à l’élève d’acquérir des compétences qu’il pourra utiliser à l’avenir. nPour soutenir cet objectif, nous tenterons de doter l’élève de capacités qui lui permettront de fonctionner de manière autonome dans les tâches académiques et quotidiennes où l’arithmétique est requise (gestion de l’argent, utilisation d’une calculatrice, calcul des délais, etc.)

D’autres professionnels de la santé peuvent être appelés en renfort si nécessaire (ergothérapeutes, psychopédagogues, etc.). L’évaluation neuropsychologique permet d’identifier.

Prévention et comment éviter l’installation de la dyscalculie

Il est impossible de prévenir la dyscalculie. Cependant, il est essentiel de la détecter tôt afin de la traiter dans les meilleurs délais. Si elle n’est pas traitée pendant l’enfance, la dyscalculie peut devenir un handicap important à l’âge adulte. Dès l’âge de 2 ans

Témoignages d’enfants dyscalculiques:

Témoignage de Marc, enfant dyscalculique

J’ai 17 ans et je suis en deuxième année de lycée. Je crois que je suis Dyscalculique parce que mon enseignante de première année m’a contrarié lorsque je ne comprenais pas les bases de l’arithmétique, elle se disputait avec moi tout le temps et a fini par me mettre de côté. Depuis lors, je compte discrètement sur mes doigts. J’ai du mal à me souvenir des tables, en particulier des multiplications. Je ne sais pas pourquoi il m’est si difficile de me les rappeler. Maintenant que l’on attend de moi que je calcule devant tout le monde en classe, je suis submergé et stressé, ce qui m’empêche de me concentrer sur la question. Maintenant, je dois travailler pour gagner mon argent de poche, et je vais travailler dans un restaurant où il faudra faire la caisse et la cuisine. et il y a un autre problème : J’ai découvert que j’ai une phobie de l’argent, le rendre est difficile pour moi… extrêmement embarrassant devant les clients. Je ne sais pas comment je vais m’y prendre. par conséquent, soutenir ces personnes en leur fournissant une rééducation… me semble judicieux car, comme vous pouvez le constater, nous manquons actuellement de soutien adéquat. Je voudrais être un programmeur informatique, et cela peut vous surprendre. Cependant, l’utilisation de la logique et des mathématiques commence à me sembler de plus en plus improbable. Désolé pour les nombreuses fautes d’orthographe ; je voulais simplement faire part de mes réflexions.

Témoignage de Zoé, adulte dyscalculique

J’ai 26 ans et j’ai été dyslexique toute ma vie. J’ai eu du mal à le supporter pendant toute ma scolarité. Mon professeur de maternelle me considérait comme un fainéant, alors que mes parents m’obligeaient à faire mes devoirs. Je ne savais pas bien lire. Du coup, ma mère a décidé de m’emmener chez un orthophoniste. Au début des années 1970, lorsque j’étais en sixième année, mon professeur de français m’a prédit que je n’accomplirais jamais rien. J’ai tout de même réussi à obtenir un diplôme d’infirmière et peut-être un jour à devenir puéricultrice. Pour revenir à la dyscalculie, je ne savais pas ce que cela signifiait jusqu’à ce qu’un étudiant de l’université me demande si j’étais dyslexique. En effet, la dyslexie et la dyscalculie sont fréquemment associées. Elle m’a pris pour un patient souffrant de douleurs chroniques. Lorsque je calculais des doses de médicaments pour une seringue électrique, elle a compris mon problème. Sa fille est également affligée, comme moi. Par conséquent, lorsqu’elle était à côté de moi en train de faire des calculs, elle a compris à quel point sa présence me dérangeait. Je me creusais la tête car je devais écrire mon problème sur papier et revérifier la calculatrice deux ou trois fois pour être sûr qu’il n’y avait pas d’erreur.C’était génial d’entendre ce qu’elle pensait du fait que sa fille devienne infirmière (humour) ! Et j’ai enfin pu comprendre pourquoi j’avais été si lent dans mes calculs. Pourquoi j’avais tant de mal à garder la trace de mes tables ? et, comme Marc, à mémoriser les multiplications par cœur. Ainsi, lorsque j’ai passé mes examens d’infirmière, j’ai dû tout réapprendre. J’étais devenue bonne en mathématiques mais l’utilisation d’une calculatrice me rendait lente.J’ai les mêmes difficultés depuis Marc pour la durée, pour rendre l’argent que j’ai toujours plus ou moins. Cependant, j’avais aussi des difficultés à me souvenir des dates. Le 25 décembre en est un excellent exemple, car malgré sa signification pour les enfants, je n’arrivais pas à m’en souvenir alors que c’est une date cruciale ! Comme mon orthophoniste des années 1980 ne devait pas comprendre ce symptôme, j’ai cherché à confirmer que je souffrais vraiment de dyscalculie.

Quelle part de la population est atteinte du trouble de la dyscalculie ?

La moins comprise des « DYS » (dyslexie, dyspraxie) est la dyscalculie. Ainsi, environ 5% de la population en France serait concernée par la dyscalculie, selon le numéro d’avril 2018 de Planète Santé. Entre 3 et 6 % des personnes atteintes de cette pathologie sont scolarisées.

Quelques grandes personnalités touchées par la Dyscalculie ?

La dyscalculie a touché certaines personnes bien connues du grand public :

  • Winston Churchill, Albert Einstein et Benjamin Franklin avaient tous quelque chose en commun : ils étaient d’excellents adultes malgré leurs handicaps. En fait, ces personnes ont été désignées comme faisant partie des personnes les plus influentes de l’histoire en raison des contributions qu’elles ont apportées à la société, même si de nombreuses personnes ont cru à un moment ou à un autre qu’elles n’étaient pas capables de faire face à un handicap (TDAH, dyslexie, dyscalculie) !

Le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) est un trouble courant qui affecte environ trois millions d’enfants aux États-Unis, représentant environ neuf pour cent de tous les cas de maladie mentale diagnostiqués selon le site Web de Mental Health America – TDAH est l’acronyme de Attention Deficit Hyperactivit yand DISC Delineation Profile . Le TDA, quant à lui, peut se présenter sous la forme d’un TDI – Déficit de description impulsive avec ou sans hyperactivité ; ce qui est très intéressant car cette personne célèbre a fait de ces faiblesses de la dyscalculie son cheval de bataille !

Le trouble de la dyscalculie dans un environnement professionnel

Les personnes atteintes de dyscalculie rencontrent souvent de nombreuses difficultés au travail, car cette maladie n’est pas bien comprise par les employeurs. Elles sont également sujettes aux mêmes préjugés que les personnes souffrant d’un handicap physique et peuvent être considérées comme moins compétentes ou moins efficaces que leurs pairs, mais ces troubles sont différents et l’un n’en impose pas un autre. Aujourd’hui, il existe une solution adaptée à cette condition qui aide à les intégrer dans la société tout en promouvant un environnement d’égalité des chances dans lequel tous les membres contribuent de manière égale au succès, qu’ils appartiennent à l’un ou l’autre camp : neurotypique (normal) contre handicapé/malade

De nos jours, nous avons trouvé des moyens très intelligents de contourner ces problèmes – comme les « solutions adaptatives » – et je vais maintenant vous parler de deux bons exemples tirés de mes propres recherches/

Les solutions pour accompagner les dyscalculiques au travail ?

En outre, il importe de savoir que le diagnostic neuropsychologique est établi en utilisant la CENOP, une analyse des troubles mathématiques. Ainsi, cela permet de déterminer le profil par rapport aux différentes anomalies et compétences préservées et d’already valid or non la présence of additional issues or deficits.

L’évaluation considère l’ensemble des fonctions intellectuelles (le potentiel intellectuel, le raisonnement visuospatial, logique et linguistique), tout en portant une attention spéciale aux capacités spécifiques et à l’étude des possibilités liées au domaine des mathématiques.

En milieu scolaire, les enfants diagnostiqués dyscalculiques peuvent bénéficier de mesures personnalisées adaptatives selon leurs forces et faiblesses. Cette évaluation pourrait permettre de mettre en place du temps supplémentaire, des accès à des lexiques, à la calculatrice, et du papier quadrillé pour réduire les problèmes d’alignement.Une fois le diagnostic et la nature du problème posés, l’accompagnement et la « rééducation » sont plus aisés à déterminer. Ainsi, un suivi individuel en orthopédagogie est fréquemment recommandé. L’orthopédagogue pourra aider l’enfant et l’adolescent à refaire le sens des nombres, du langage mathématique. Il tentera également de rendre la personne autonome dans les domaines où les maths sont sollicitées.

De plus, selon les besoins décrits par l’évaluation, l’intervention d’autres professionnels (ergothérapeutes, psychoéducateurs) est encouragée.

Comment travailler avec un employé atteint de discalculie ?

Il est important que le professionnel atteint de dyscalculie ne se sente pas mis à l’écart et qu’il puisse, en toute confiance, prendre plus de temps sur les chiffres. Il peut également déléguer ou demander de l’aide à ses collègues afin de ne pas se laisser déborder par les détails des tâches mathématiques qui ne l’intéressent pas. Si l’on se sent moins confiant, les médecins du travail peuvent également proposer leur aide ; aussi décourageant que cela puisse paraître à première vue, il y a toujours de l’espoir !

La dyscalculie à l’école: 10 conseils et aide pédagogique

1.Adopter un apprentissage explicite du savoir mathématiques

Les enfants dyscalculiques doivent bénéficier d’une instruction aussi claire que possible pour progresser et apprendre. L’enseignement explicite se décompose en 5 principes fondamentaux :

  • Eviter l’implicite, éviter les phases de recherche
  • Explication claire et directe
  • Une progression des petits pas
  • Vérifier que chaque notion est comprise avant de passer à la suivante
  • De nombreux exercices simples

2.Démontrer l’utilité d’une notion dans le monde réel

Donnez du sens à des exemples concrets pour aider les enfants dyscalculiques (et tous) à saisir que les nouvelles connaissances et compétences ont un intérêt beaucoup plus large.

3.Apprendre avec les 5 sens

L’une des meilleures façons d’apprendre les mathématiques est de jouer avec différentes approches et stratégies. Les jeux, les manipulations ou tout autre moyen aideront ceux qui ont des difficultés en mathématiques ; ils peuvent rendre les chiffres vivants !

Le calcul mental peut sembler intimidant au début, mais il n’a pas besoin d’instructions complexes. Tout ce que nous attendons des élèves dyscalculiques (y compris les dyslexiques), c’est qu’ils participent pleinement aux cours, ce qui nous permettra de mieux comprendre et de mémoriser ces compétences

Quelques exemples :

  • utilisation de batonnets, de cubes, de plaquettes

4.Apprendre en se basant sur du matériel concret

Un lieu peut être aménagé dans la classe (ou à la maison pour les devoirs) avec du matériel disponible : des sacs remplis de cailloux, des bâtons de chiffres et des perles de type Montessori. Quelques autres articles peuvent également apparaître, comme un boulier ou des allumettes, afin que les enfants aient quelque chose à travailler si nécessaire !

5.Revoir régulièrement les notions étudiées

L’approche en spirale de l’apprentissage est un excellent moyen de s’assurer que vous n’oubliez jamais ce qui a été appris. Vous devez passer en revue toutes les connaissances et compétences précédentes, avant de poursuivre vos études ou votre programme de formation avec le nouveau matériel introduit par l’instructeur/le formateur .

6.Apprendre par l’erreur

En tant qu’enseignant, vous savez que certains enfants sont plus difficiles à apprendre les mathématiques que d’autres. Corriger les erreurs avec ces élèves est bénéfique pour les deux parties – l’élève peut enfin comprendre pourquoi il a fait un calcul inexact et cette compréhension lui sera également utile pour ses calculs futurs ! Cela aide également l’éducateur à fournir une meilleure assistance s’il a accès aux erreurs passées qui offrent un contexte sur ce qui n’a pas fonctionné, de sorte que la prochaine fois qu’un problème se présente, il ne sortira pas de nulle part à nouveau

En tant qu’éducateurs, nous devrions toujours viser haut en faisant de notre mieux pour corriger tout type d’erreur commise par les enfants au cours de tâches de raisonnement mathématique, car cela nous permettrait de mieux comprendre comment les apprenants pensent visuellement 

7.Adapter la forme des documents

Les feuilles quadrillées aident les enfants dyscalculiques à se repérer dans l’espace, en particulier lorsqu’ils effectuent des opérations (on peut leur dire d’écrire un chiffre par case et rendre cette opération plus efficace en fournissant des repères visuels). La clarté d’un document fait toute la différence pour ceux qui ont des difficultés avec les chiffres. En fournissant des documents clairs, vous aiderez non seulement vos lecteurs, mais vous leur assurerez également de meilleurs résultats !

8.Faire travailler en groupe

Le tutorat et le travail en groupe sont un excellent moyen d’enseigner aux enfants dyscalculiques, car ils ont souvent du mal avec les chiffres. 

9.La bienveillance au coeur de l’apprentissage du calcul

Les encouragements et la reconnaissance des réussites (aussi petites soient-elles) sont les bienvenus car ils indiquent à l’enfant que ses efforts à l’école, quel que soit le domaine étudié, seront reconnus.

Une attitude bienveillante crée un cadre pour les élèves dyscalculiques qui leur permet de faire des efforts sans craindre les moqueries de leurs camarades ou les punitions des enseignants s’ils ne comprennent pas quelque chose par eux-mêmes ; de cette façon, nous pouvons l’aider à apprendre de meilleures techniques de résolution de problèmes lorsqu’il est confronté à des difficultés telles que celles rencontrées pendant les cours de mathématiques

Les signaux d’alerte pour la dyslexie.

Même s’ils ne sont pas encore scolarisés, les enfants atteints de dyslexie peuvent présenter des signes révélateurs des difficultés qu’ils auront à apprendre à lire à l’avenir. Ces signaux ne doivent pas être pris à la légère, car les reconnaître tôt peut augmenter les chances de réussite à l’école. Si votre enfant est âgé de plus de 5 ans, téléchargez notre fiche d’information sur la dyslexie.

Qu’est-ce que la dyslexie ? Qu’implique-t-elle précisément ?

La dyslexie est un trouble d’apprentissage neurologique. Il s’agit donc d’un problème de fonctionnement du cerveau plutôt que d’un problème d’intellect ou de stimulation. Il semble que la dyslexie soit génétique dans de nombreux cas.

Contrairement à la croyance populaire, tous les jeunes dyslexiques n’inversent pas les lettres. Ils ne confondent pas non plus toujours les b avec les d ou les p avec les q.

Un enfant atteint de dyslexie a du mal à reconnaître les mots. Il peut oublier des lettres, les inverser ou les remplacer par d’autres sans signification pendant la lecture, ce qui affecte sa vitesse et sa précision de lecture. Certains enfants atteints de dyslexie sont performants en lecture mais ont un rythme de lecture lent. Le fait que l’enfant lise lentement ou rapidement ne fait aucune différence ; qu’il..

Environ 10 à 20 % des enfants d’âge scolaire ont des difficultés à lire. Environ 5 % sont considérés comme étant dyslexiques, selon les estimations actuelles. Si un parent ou un membre de la famille présente un déficit linguistique, la probabilité d’être dyslexique passe à 50 %.

Voici quelques-uns des signes les plus courants indiquant que votre enfant est peut-être atteint de dyslexie.

Il existe des signaux d’alerte précoces indiquant qu’un enfant pourrait avoir des difficultés à apprendre à lire plus tard dans sa vie, et ce dès l’âge de trois ans. Cependant, la dyslexie ne peut être identifiée que lorsque l’enfant commence à lire et à écrire. En réalité, jusqu’à la troisième année d’école primaire, le diagnostic n’est généralement pas posé. Votre jeune peut avoir le même problème si un membre de votre famille a eu du mal à apprendre à lire.

Voici les signes à surveiller :

  • Il a du mal à reconnaître les couleurs;
  • Il a du mal à saisir de nouveaux mots dans des activités courantes.
  • Il utilise beaucoup de termes généraux (trucs, choses, machins, etc.).
  • Il a un peu d’appétence pour tous les types de sons (rimes, comptines, mots nouveaux, etc.).
  • Parce qu’il fait beaucoup de fautes de grammaire dans les mots ou n’utilise pas les phrases de manière efficace, les autres ont du mal à le comprendre.
  • Il n’a aucun intérêt pour la lecture ou les histoires.

Consultez votre médecin ou un orthophoniste si un ou plusieurs de ces signes s’appliquent à votre enfant de 3 ans ou plus. Consultez le site de l’Ordre des orthophonistes pour trouver un orthophoniste.

On ne saurait trop insister sur l’importance de reconnaître la dyslexie dès que possible.

La détection précoce des difficultés de lecture est essentielle. Il a été prouvé qu’il est plus simple de prévenir ces problèmes que d’essayer de les résoudre une fois que l’enfant a pris du retard à l’école.En conclusion, la lecture est nécessaire à toute étude académique, qu’il s’agisse d’arithmétique, de sciences ou d’histoire. Par conséquent, les problèmes de lecture ont un impact sur les autres matières également. Les enfants qui souffrent de difficultés de lecture peuvent également avoir une faible estime de soi et faire face à une foule de problèmes émotionnels (par exemple, sautes d’humeur, manque de persévérance, difficultés).

Aider un jeune présentant des signes de dyslexie

Vous pouvez commencer à apprendre à lire à votre enfant dès sa naissance. Vous pouvez même lui proposer des activités éducatives qui l’aideront à apprendre à lire plus tard

Si votre enfant souffre de dyslexie, parlez plus lentement et énoncez les mots importants. Pour aider votre tout-petit à apprendre de nouveaux termes, utilisez un langage précis et répétez souvent le même mot pour l’aider à le mémoriser (par exemple, « Regarde la libellule ! La libellule se repose sur la fleur. La libellule a un grand corps

Vous devriez également lui parler d’une manière plus vraie que nature, plutôt que d’utiliser des mots et des phrases « pour bébé » (par exemple, dites « veux-tu boire » au lieu de « boit un coup », et ainsi de suite). Cela vous aidera à être un bon modèle pour votre enfant.

Assurez-vous que votre tout-petit vous écoute et absorbe tout ce que vous dites. Passez du temps avec lui pendant la journée à faire des activités qui favorisent les compétences linguistiques, comme lire des histoires ou réciter des comptines, jouer avec les sons des mots (par exemple, faire des rimes, décomposer les mots en syllabes). Vous pouvez ensuite poser des questions à votre enfant pour évaluer sa compréhension de

Les jeux de rôle peuvent également être utilisés pour apprendre à votre enfant à écrire. Comme les jeux de rôle sont l’occasion pour les jeunes d’imiter les adultes, vous pouvez laisser votre bambin faire semblant de prendre des commandes dans un restaurant ou de donner des médicaments à son chien malade en lui faisant prendre un crayon et du papier.

Les principes fondamentaux de l’apprentissage de la lecture

Le premier pas d’un tout-petit vers l’apprentissage de la lecture consiste à reconnaître les sons qui composent un mot qu’il entend. À l’âge de 4 ans, la plupart des jeunes adorent expérimenter les sons de leur langue. Ils sont intrigués par les rimes et la possibilité d’en créer (par exemple, assiette – chat). Un bambin qui n’est pas ent

Il est important que le garçon comprenne que les mots sont constitués de plusieurs sons, tout comme il est essentiel qu’il comprenne que les lettres de l’alphabet représentent les sons de la parole. Il sera alors capable d’identifier les syllabes et les mots écrits, de les relier à ses connaissances existantes, et ainsi de suite.

L’enfant devra combiner les mots de la phrase avec les autres mots du texte et résoudre ce qu’il lit lorsqu’il reconnaît les lettres écrites. Les enfants qui s’expriment bien auront plus de facilité à comprendre ce qu’ils lisent s’ils peuvent imaginer ce qui se passe ensuite.

Résumé de la dyslexie chez l’enfant

  • Les signes indiquant qu’un jeune va être atteint de dyslexie peuvent se manifester avant qu’il n’apprenne à lire et à écrire. En revanche, la dyslexie ne peut être diagnostiquée avant que l’enfant ait appris à lire et à écrire.
  • Il est essentiel de détecter et de remédier à la dyslexie alors qu’elle est encore mineure, afin d’éviter l’échec scolaire.
  • Si un membre de la famille présente un trouble du langage ou de la lecture, l’enfant est plus susceptible d’en développer un.

Témoignages de parents d’enfant dyslexique

#1

Pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours éducatif ?

Je m’appelle Kevin et j’ai 23 ans. J’ai grandi dans une famille de dyslexiques, ma sœur et mon frère sont également dyslexiques, et comme je suis le dernier, mes parents étaient sensibilisés au sujet. En 5ème année, je crois, j’ai été diagnostiqué à cause de mon professeur de français. Un orthophoniste m’a suivi qui m’a évidemment aidé.

Quelle a été la source de vos frustrations ?

Malgré cela, j’ai persisté et j’ai eu des difficultés jusqu’à la deuxième année, lorsque j’ai rencontré un professeur de physique qui m’a encouragé à me donner à fond ! Il m’a fait comprendre que même si je n’étais pas génial en tout, j’étais capable de réfléchir et d’accomplir beaucoup de choses. Il m’a vraiment poussé à le faire, et par conséquent, je suis devenu le meilleur en Pour les examens, j’avais demandé pour la troisième fois le brevet et le bac en français. Pour la petite histoire, j’ai obtenu 7 à l’épreuve écrite de français mais 17 à l’oral ! J’étais à l’aise pour parler le français, c’était ma langue préférée.

J’aimais lire, mais l’écriture restait difficile pour moi ; je pensais que dès que je terminais une phrase, je faisais une faute d’orthographe, et il me fallait beaucoup de temps pour me relire ! Puis, au cours de ma dernière année, la philosophie a attiré mon attention.Tu peux être dyslexique, galérer à écrire mais tu peux avoir des idées et aimer un texte. J’étais plus à l’aise en philosophie, car quand j’écrivais, je savais qu’on me jugeait sur les idées et pas sur mon orthographe, c’est assez libérateur ! Merci, mon bon ami. Je vous suis reconnaissant car c’est grâce à votre excellente critique que j’ai été engagé par le cabinet où vous travaillez ! En fait, mes connaissances en grammaire anglaise se sont considérablement améliorées depuis.

Considéreriez-vous le fait d’avoir une différence d’apprentissage comme un avantage ?

Franchement, je pense que cela fait une différence ! Vous avez une vision très différente du monde ! Vous développez d’autres systèmes pour vous en sortir, vous devez travailler plus dur sur certains sujets et vous développez inévitablement une certaine persévérance. Vous avez plus de créativité, vous apportez immédiatement un angle différent à une pensée ! Je ne sais pas si c’est spécifique à moi

Comment vis-tu ta dyslexie aujourd’hui ?

Lorsque je cherchais du travail, j’étais prudent quant à mon handicap. En réalité, si on me demandait quelles étaient mes « limitations » lors des entretiens, je citais que je n’étais pas un écrivain professionnel !Je craignais qu’on se moque de mes compétences en orthographe et en lecture, et que les recruteurs découvrent que je n’étais pas aussi forte que je l’avais laissé paraître lors de l’entretien, qu’ils me considèrent comme une ratée. En réalité, j’ai découvert que personne ne me regardait de haut lorsque j’ai commencé à travailler (l’emploi actuel). C’est un poste où l’on ne me recherchait pas pour mes capacités d’écriture ! (Rires)

Un conseil pour tous les dyslexiques ? 

En tant que dyslexique, j’aimerais ajouter : ne vous arrêtez pas là ! Vous pouvez être dyslexique et aimer lire. Vous pouvez faire des fautes d’orthographe en écrivant. Peu importe le temps qu’il vous faut pour faire quoi que ce soit ; le plus important est que vous donniez le meilleur de vous-même ! Il y a des gens qui excellent dans certaines choses, mais pas dans d’autres.

#2

Enseignant et père d’un enfant dyslexique

Pendant de nombreuses années, ma compréhension de la dyslexie a été un manque de compréhension des mots et des inversions.

J’avais toujours associé l’enseignement à une bonne chose pour moi. Je mentionne cela parce qu’il existe différentes formes et degrés de dyslexie, qui peuvent rendre la vie difficile aux enfants.

Lorsque l’un de nos enfants a commencé sa première année d’école primaire, ma perception de la dyslexie a évolué. Il était extrêmement enthousiaste à l’idée d’apprendre à lire et à écrire, mais il a rapidement rencontré des difficultés.

Il a été soumis à un traitement orthophonique/logopédique pendant trois ans. Après trois ans de traitement, il s’était amélioré mais ses problèmes persistaient. Nous avons alors compris qu’il ne s’agissait pas d’un retard d’apprentissage ou d’un problème socio-émotionnel, mais plutôt d’une dyslexie. L’apprentissage du français est déjà assez difficile sans avoir à se préoccuper des compétences en lecture et en écriture. Chaque année, nous avons contacté ses instructeurs pour leur faire savoir que notre fils avait des résultats insuffisants, non pas parce qu’il n’avait pas travaillé ou qu’il était inattentif.

Grâce à sa persévérance tenace, notre fils arrive maintenant, après douze ans d’efforts acharnés, à mieux maîtriser sa dyslexie, même si elle est toujours bien présente. Récemment, un vendredi soir, je trouvais sur la table de la salle à manger, un mot sur lequel il avait écrit : Réveille-moi à 7h30 pour POSER. J’eus une petite hésitation, puis je compris. Dans sa tête, il avait pensé « pour BOSSER » .

Cela montre combien il est difficile pour un enfant dyslexique d’écrire correctement, car il doit constamment revérifier ce qu’il lit et écrit. Ils peuvent toutefois réussir s’ils en ont la ferme intention.

En tant qu’employé d’école, j’aimerais encourager mes collègues à avoir un esprit ouvert et une attitude positive lorsqu’ils ont affaire à des enfants dyslexiques, afin d’éviter de faire de l’école un enfer pour eux. Ce ne sera peut-être pas le paradis pour lui, mais il pourra progresser et surmonter ses difficultés de manière supérieure. Lorsqu’un enfant travaille dur et reçoit. Mais lorsqu’un jeune a fourni l’effort nécessaire, voire plus, et qu’il reçoit quand même un F ou même une mauvaise note, pensez à ce qu’il ressentira et à la bravoure qu’il lui faudra pour se relever et continuer à persévérer.

Nous devons donc faire tout notre possible pour offrir à ces jeunes, qui sont si désireux de progresser, la possibilité de démontrer leurs compétences en matière de présentation orale ou de composition écrite à la maison, même s’ils doivent utiliser un correcteur orthographique.

En tant que père, je voudrais rappeler aux parents d’enfants dyslexiques qu’ils ne sont pas responsables des problèmes de leur enfant, mais que tout ce qu’ils peuvent faire pour l’aider et l’encourager est apprécié, même si c’est une petite chose et même s’ils sont souvent poussés à bout par les séances de devoirs ! Je ne peux que les inciter à parler avec leur

Enfin, je voudrais encourager les jeunes dyslexiques – et n’oublions pas ceux qui ne sont pas encore en âge d’être diagnostiqués « dyslexiques », car il n’est jamais trop tard pour surmonter ce désagrément – à ne pas abandonner lorsqu’ils rencontrent un panneau indiquant : « Barrage routier »

Soyez résilient et persévérant même si vous êtes dyslexique. Cela vous poussera à vous endurcir, à surmonter les défis et à montrer les talents et capacités exceptionnels qui résident en vous.

Les « troubles dys » en entreprise et au travail

Le monde du travail a longtemps été un endroit où les personnes souffrant de troubles « dys » ou de troubles cognitifs spécifiques n’ont pas leur place, mais il semble désormais que leur profil neuro-atypique puisse se révéler sous un jour plus positif. Des études mettent en évidence le fort potentiel de ces personnes lorsqu’elles travaillent dans des environnements compétitifs et créatifs

Le suffixe dys signifie « incapacité ou handicap » en grec ancien. Ce sont tous des mots qui décrivent les personnalités les plus brillantes de notre époque, comme Steve Jobs et Richard Branson – mais ils ont aussi un handicap invisible qui les rend moins intéressants à connaître !

Défaire les idées reçues sur les DYS:

– Ils ne constituent pas un handicap pour l’entreprise.

– Les profils neuro-typiques peuvent être révélés sous un jour plus positif.

– Les personnes atteintes de « troubles dysfonctionnels » ont le potentiel de contribuer positivement à l’environnement de travail.

Le suffixe dys est un choix de mots intéressant pour ces personnes, car il signifie quelque chose comme « difficulté » ou « problème » Cela montre à quel point ces termes étaient rarement utilisés auparavant dans les livres d’histoire. Steve Jobs a été diagnostiqué comme souffrant de troubles spécifiques du langage (TSL), tandis que son ami Henry Ford a également été classé dans cette catégorie avec un trouble de la déficience mentale. Même si ces deux hommes sont considérés comme des légendes dans le monde des affaires, ils ont tous deux été étiquetés comme handicapés.

Explication : Les mots « dys » et « fonctionnel » ont déjà été utilisés pour décrire des personnes au profil neuro-atypique comme Steve Jobs d’Apple ou Henry Ford de Ford Motors. Même s’ils sont largement connus pour leurs contributions à la société.

Les personnes atteintes de troubles « dys » sont souvent incomprises et marginalisées. Un nouveau concept appelé NeuroDiversité a été développé pour aider les gens à comprendre qu’ils ne sont pas brisés, mais simplement différents des autres à leur manière

Partout dans le monde, des personnes ont un cerveau qui fonctionne différemment de celui de la plupart des autres êtres humains – et c’est parfaitement normal ! Judy Singer a créé une théorie similaire à ce que nous connaissons sous le nom de profils neuro-typiques : ceux qui éprouvent des difficultés à lire ou à parler, par exemple, peuvent être diagnostiqués dyslexiques ; un autre exemple est celui d’une personne qui a des difficultés à écrire parce qu’elle souffre de dyspraxie (qui signifie mouvement difficile).

Les difficultés au travail

Les obstacles au travail peuvent être variés en fonction du trouble. Par exemple, une personne dyslexique et ayant des difficultés d’orthographe peut avoir des difficultés à écrire parce qu’elle fait beaucoup de fautes lors de la réalisation de tâches simples comme l’envoi d’un courriel à son partenaire ou à son client (Bates & O’Leary 2005).

À une époque où les entreprises ont besoin d’employés ayant de solides compétences en lecture et en écriture, il est difficile pour ceux qui ont des « dysfonctions » – un mot qui signifiait à l’origine engourdissement ou paralysie d’une partie du corps. Ces personnes peuvent se heurter à des obstacles dus à leur manque d’aptitude, mais elles offrent également un grand potentiel si on leur en donne l’occasion !

les « Dys » peuvent être des atouts pour l’entreprise

Les personnes « Dys » pensent différemment ! C’est pourquoi elles sont si douées pour découvrir de nouvelles façons de faire les choses. Elles ont le don de voir ce que les autres ne voient pas encore, ou de comprendre l’espace et le temps d’une manière unique que personne d’autre ne connaît. Tu pourrais faire l’expérience de certains de ces talents extraordinaires si tu souffres de « dyspraxie », qui est une forme, ce qui signifie qu’il peut y avoir beaucoup d’autres formes semblables (et crois-moi, nous rencontrons tous quelqu’un qui a quelque chose).

La science a découvert de grandes qualités cachées au fond de nous – certains progrès scientifiques ont permis de les démasquer une fois de plus, tandis que d’autres retours d’information provenaient de pays où les taux sont historiquement bas… mais maintenant, grâce à des études récentes sur les capacités de type dyslexique, où notre cerveau traite l’information

Les personnes atteintes de dyslexie se retrouvent souvent dans les domaines de l’architecture et de l’ingénierie car elles sont capables de traiter l’information rapidement. Une étude (Brazeau-Ward, L., 2005) a montré que si les personnes non dyslexiques prennent 150 images par seconde lorsqu’elles regardent une page contenant du texte ou des graphiques, ce chiffre passe à 4K pour celles qui souffrent de difficultés de lecture comme ces personnes !

La NASA cherche à recruter des dyslexiques pour leur capacité à résoudre des problèmes et leur perception spatiale en trois dimensions. Reconnus comme de grands travailleurs de capacité, des personnes tenaces et dotées d’une créativité qui les conduit aux États-Unis à des aménagements leur permettant une meilleure intégration dans la société en général ; mais pas tant que ça là où la France fait défaut ! Bien que les mentalités évoluent lentement sur le fait que ces capacités cognitives valent la peine qu’on y investisse du temps ou de l’argent, de nombreuses entreprises n’en profitent toujours pas, car elles se privent trop souvent de ce précieux réservoir de talents en négligeant sa valeur qui peut conduire à une plus grande réussite.

Les solutions à mettre en oeuvre

Contrairement aux handicaps visibles, les « troubles dys » ne sont trop souvent pas pris en compte en termes d’accessibilité au travail. Il existe pourtant une mesure simple pour les employés qui ont besoin d’accéder aux instructions (orales ou écrites) : un logiciel de lecture spécifique avec correcteur orthographique et/ou des écrans plus grands sur les machines lorsque cela est possible ; ces adaptations peuvent également aider les personnes à lire le texte à haute voix s’il a été lu à l’écran à la place ! La difficulté consiste à calibrer l’adaptation de votre entreprise – en se rappelant que les différents types peuvent nécessiter des combinaisons en fonction des besoins de chaque individu, tout en gardant à l’esprit le fait qu’ils impliquent tous un certain degré d’adaptation

L’accent est mis sur la formation à la gestion et sur la manière dont les problèmes doivent être traités pour éviter tout problème juridique potentiel en aval.

Ne faites pas des troubles du langage oral ou des handicaps liés aux mots écrits un fardeau pour les employés. Offrez-leur les aménagements nécessaires pour les aider à fonctionner au travail, comme donner des instructions claires et fournir de l’aide en cas de besoin, mais donnez-vous aussi le temps de vous adapter !

L’arrivée dans une équipe d’une personne atteinte de « troubles dys » doit être préparée. Pour ce faire, des équipes telles que la Fédération Française des Dys et l’AGEFIPH aident les entreprises à devenir plus inclusives

Le processus commence par l’identification de la meilleure façon pour votre lieu de travail d’accueillir les employés qui ont des besoins différents des autres – y compris ceux liés au handicap ou à la maladie. Par exemple 

1) S’assurer qu’il y a suffisamment de sièges disponibles à tout moment afin que personne ne se sente isolé en raison de sa situation ; 2) Offrir des pauses supplémentaires pendant les périodes de travail intenses, simplement parce que cela empêche d’être productif ; 3a + b4)) Encourager..

la dysphasie

Trouble primaire du langage oral

Un trouble primaire du langage oral est un trouble du développement neurologique qui affecte la compréhension et l’expression verbale. Il peut affecter la compréhension des personnes, quelle que soit la modalité (orale ou écrite). La dysphasie primaire persiste tout au long de la vie, mais ses manifestations varient en gravité ; certaines personnes peuvent n’avoir que de légères difficultés, tandis que d’autres peuvent être totalement incapables de communiquer sans faire de signes, en combinant des gestes ou des signes avec leurs mains de chaque côté de la tête, puis en ouvrant la paume vers le haut en disant « haut ».

Ce trouble du langage peut avoir un impact considérable sur la vie de l’enfant, puisqu’il est incapable de s’exprimer ou de comprendre quoi que ce soit en rapport avec sa langue maternelle.

Les symptômes de la dysphasie

La dysphasie est un trouble qui affecte la capacité de compréhension du langage oral et écrit. Elle peut se manifester de différentes manières, rendant difficile pour les personnes qui en sont atteintes de mettre leurs pensées en mots ou d’écrire des phrases correctement sur papier sans faire d’erreurs.

Ce trouble peut se manifester chez les enfants par un certain nombre de comportements différents. Il est impossible que cette liste couvre toutes les manifestations !
Voici quelques signes courants indiquant que votre enfant pourrait souffrir de TDAH : difficulté à se concentrer ou à suivre des instructions ; difficulté à se conformer aux normes sociales, comme ne pas écouter lorsque quelqu’un s’adresse directement à lui (au lieu de cela, il regarde dans le vide) ; agitation lorsqu’il reste assis pendant une période prolongée.

Au niveau réceptif (compréhension du langage) :

Les mots les plus difficiles pour de nombreuses personnes sont des concepts abstraits comme la démocratie ou la philosophie. Ceux-ci peuvent être difficiles à comprendre et à acquérir (par exemple, similaire).

« Incompétent » est un mot dur. Ne comprend pas ou ne différencie pas tous les mots d’interrogation (par exemple, où, quand, comment), les concepts temporels (avant/après) et les termes spatiaux tels que haut-bas gauche sur droite, etc.

Pouvez-vous suivre le rythme des phrases longues et compliquées ? C’est difficile pour moi de les comprendre quand elles sont dans un message. Peut-être devrions-nous avoir des conversations en face à face plutôt que par SMS ou messagerie instantanée !

Au niveau expressif (expression du langage) :

Le manque de connaissances de l’enfant sur les sons et leur fonctionnement peut entraîner des problèmes de recherche de mots.
L’enfant pourrait souffrir d’un trouble appelé « manque de mots ». La difficulté à trouver les mots est fréquente chez les personnes qui souffrent de ce type de trouble, mais certaines personnes ne le développent jamais en raison de la génétique ou d’autres facteurs environnementaux comme une perte auditive avant la naissance (in utero). Ces personnes ont encore plus de mal à inventer leurs propres mots lorsqu’on leur en donne de nouveaux, car elles n’ont pas assez de vocabulaire au départ !

Le diagnostic neuropsychologique de trouble primaire du langage oral

L’enfant a du mal à définir verbalement un concept ou une idée
Il utilise trop de mots de remplissage (par exemple, chose, affaire), sa construction de phrase est atypique (utilisation du verbe avant le sujet), et son hésitation/pause dans le discours peut être assez longue lorsqu’il essaie de parler de quelque chose de nouveau avec quelqu’un d’autre qui peut ne pas en savoir beaucoup non plus – généralement jusqu’à ce qu’il mentionne un sujet sans rapport, juste pour que l’auditeur ne se sente pas exclu !

L’orthophoniste évalue les troubles primaires du langage afin de proposer une rééducation personnalisée à l’enfant. Le neuropsychologue participe en objectivant le potentiel intellectuel, le raisonnement perceptif (logique visuelle), la mémoire et l’attention ainsi que les fonctions exécutives s’il n’est pas présent lors des évaluations orthopédiques.


Le travail de l’orthophoniste consiste à évaluer la capacité d’une personne à traiter l’information verbalement en fonction de sa connaissance des règles de grammaire ou de la prononciation ; il propose ensuite un programme d’intervention visant à l’aider à améliorer ces compétences afin que, lors des interactions avec les autres, son message soit clair au lieu de passer à travers un environnement bruyant.

L’évaluation de ces fonctions cognitives permet au neuropsychologue de poser un diagnostic ou d’avancer d’autres hypothèses si ce n’est pas leur cas. Les principales orientations pédagogiques favorables à l’épanouissement de l’enfant sont également proposées : classe ordinaire, salle de ressources (salle destinée spécifiquement à une aide supplémentaire), séance en petits groupes où les élèves qui ont besoin d’une attention particulière peuvent l’obtenir ; les classes de langues visent à développer les compétences orales en travaillant sur le vocabulaire et la prononciation sans qu’aucune traduction ne soit nécessaire – l’objectif étant la fluidité à l’oral et à l’écrit.

L’évaluation identifie également les forces cognitives de l’enfant à partir desquelles les professionnels peuvent faire appel à la rééducation. En outre, même si un jeune présente un profil atypique ou des résultats d’évaluation, des recommandations spécifiques sont formulées, ainsi que des pistes d’intervention et les personnes chargées de les mettre en œuvre


Un médecin peut vous recommander de prendre des médicaments pour vous aider à améliorer votre humeur certains jours où elle n’est pas très bonne Par exemple : Je connais quelqu’un dont le thérapeute lui a recommandé d’essayer de s’autoriser des fantaisies agréables pendant qu’elle s’endort – comme s’imaginer utiliser des cotons-tiges trempés dans de la sauce à fondue au chocolat et les placer délicatement sur son corps.

Approche et traitements de la dysphasie

Bien que le caractère persistant de la dysphasie puisse sembler permanent, il est essentiel de proposer une rééducation aux personnes qui souffrent de ce trouble. La rééducation peut les aider à évoluer et à s’équiper en apprenant à surmonter leurs difficultés tout au long du développement. Les orthophonistes sont particulièrement qualifiés pour proposer des plans de traitement qui conduiront les enfants sur la voie de la guérison.

Les jeunes atteints de dysphasie peuvent être suivis en orthopédagogie en fonction de leurs besoins et de l’évolution de ce trouble. L’enseignant ciblera d’autres compétences que le langage (organisation des tâches ou mathématiques, entre autres), en tenant toujours compte de ce que chaque élève a de spécifique dans ce trouble.