Les « troubles dys » en entreprise et au travail

Le monde du travail a longtemps été un endroit où les personnes souffrant de troubles « dys » ou de troubles cognitifs spécifiques n’ont pas leur place, mais il semble désormais que leur profil neuro-atypique puisse se révéler sous un jour plus positif. Des études mettent en évidence le fort potentiel de ces personnes lorsqu’elles travaillent dans des environnements compétitifs et créatifs

Le suffixe dys signifie « incapacité ou handicap » en grec ancien. Ce sont tous des mots qui décrivent les personnalités les plus brillantes de notre époque, comme Steve Jobs et Richard Branson – mais ils ont aussi un handicap invisible qui les rend moins intéressants à connaître !

Défaire les idées reçues sur les DYS:

– Ils ne constituent pas un handicap pour l’entreprise.

– Les profils neuro-typiques peuvent être révélés sous un jour plus positif.

– Les personnes atteintes de « troubles dysfonctionnels » ont le potentiel de contribuer positivement à l’environnement de travail.

Le suffixe dys est un choix de mots intéressant pour ces personnes, car il signifie quelque chose comme « difficulté » ou « problème » Cela montre à quel point ces termes étaient rarement utilisés auparavant dans les livres d’histoire. Steve Jobs a été diagnostiqué comme souffrant de troubles spécifiques du langage (TSL), tandis que son ami Henry Ford a également été classé dans cette catégorie avec un trouble de la déficience mentale. Même si ces deux hommes sont considérés comme des légendes dans le monde des affaires, ils ont tous deux été étiquetés comme handicapés.

Explication : Les mots « dys » et « fonctionnel » ont déjà été utilisés pour décrire des personnes au profil neuro-atypique comme Steve Jobs d’Apple ou Henry Ford de Ford Motors. Même s’ils sont largement connus pour leurs contributions à la société.

Les personnes atteintes de troubles « dys » sont souvent incomprises et marginalisées. Un nouveau concept appelé NeuroDiversité a été développé pour aider les gens à comprendre qu’ils ne sont pas brisés, mais simplement différents des autres à leur manière

Partout dans le monde, des personnes ont un cerveau qui fonctionne différemment de celui de la plupart des autres êtres humains – et c’est parfaitement normal ! Judy Singer a créé une théorie similaire à ce que nous connaissons sous le nom de profils neuro-typiques : ceux qui éprouvent des difficultés à lire ou à parler, par exemple, peuvent être diagnostiqués dyslexiques ; un autre exemple est celui d’une personne qui a des difficultés à écrire parce qu’elle souffre de dyspraxie (qui signifie mouvement difficile).

Les difficultés au travail

Les obstacles au travail peuvent être variés en fonction du trouble. Par exemple, une personne dyslexique et ayant des difficultés d’orthographe peut avoir des difficultés à écrire parce qu’elle fait beaucoup de fautes lors de la réalisation de tâches simples comme l’envoi d’un courriel à son partenaire ou à son client (Bates & O’Leary 2005).

À une époque où les entreprises ont besoin d’employés ayant de solides compétences en lecture et en écriture, il est difficile pour ceux qui ont des « dysfonctions » – un mot qui signifiait à l’origine engourdissement ou paralysie d’une partie du corps. Ces personnes peuvent se heurter à des obstacles dus à leur manque d’aptitude, mais elles offrent également un grand potentiel si on leur en donne l’occasion !

les « Dys » peuvent être des atouts pour l’entreprise

Les personnes « Dys » pensent différemment ! C’est pourquoi elles sont si douées pour découvrir de nouvelles façons de faire les choses. Elles ont le don de voir ce que les autres ne voient pas encore, ou de comprendre l’espace et le temps d’une manière unique que personne d’autre ne connaît. Tu pourrais faire l’expérience de certains de ces talents extraordinaires si tu souffres de « dyspraxie », qui est une forme, ce qui signifie qu’il peut y avoir beaucoup d’autres formes semblables (et crois-moi, nous rencontrons tous quelqu’un qui a quelque chose).

La science a découvert de grandes qualités cachées au fond de nous – certains progrès scientifiques ont permis de les démasquer une fois de plus, tandis que d’autres retours d’information provenaient de pays où les taux sont historiquement bas… mais maintenant, grâce à des études récentes sur les capacités de type dyslexique, où notre cerveau traite l’information

Les personnes atteintes de dyslexie se retrouvent souvent dans les domaines de l’architecture et de l’ingénierie car elles sont capables de traiter l’information rapidement. Une étude (Brazeau-Ward, L., 2005) a montré que si les personnes non dyslexiques prennent 150 images par seconde lorsqu’elles regardent une page contenant du texte ou des graphiques, ce chiffre passe à 4K pour celles qui souffrent de difficultés de lecture comme ces personnes !

La NASA cherche à recruter des dyslexiques pour leur capacité à résoudre des problèmes et leur perception spatiale en trois dimensions. Reconnus comme de grands travailleurs de capacité, des personnes tenaces et dotées d’une créativité qui les conduit aux États-Unis à des aménagements leur permettant une meilleure intégration dans la société en général ; mais pas tant que ça là où la France fait défaut ! Bien que les mentalités évoluent lentement sur le fait que ces capacités cognitives valent la peine qu’on y investisse du temps ou de l’argent, de nombreuses entreprises n’en profitent toujours pas, car elles se privent trop souvent de ce précieux réservoir de talents en négligeant sa valeur qui peut conduire à une plus grande réussite.

Les solutions à mettre en oeuvre

Contrairement aux handicaps visibles, les « troubles dys » ne sont trop souvent pas pris en compte en termes d’accessibilité au travail. Il existe pourtant une mesure simple pour les employés qui ont besoin d’accéder aux instructions (orales ou écrites) : un logiciel de lecture spécifique avec correcteur orthographique et/ou des écrans plus grands sur les machines lorsque cela est possible ; ces adaptations peuvent également aider les personnes à lire le texte à haute voix s’il a été lu à l’écran à la place ! La difficulté consiste à calibrer l’adaptation de votre entreprise – en se rappelant que les différents types peuvent nécessiter des combinaisons en fonction des besoins de chaque individu, tout en gardant à l’esprit le fait qu’ils impliquent tous un certain degré d’adaptation

L’accent est mis sur la formation à la gestion et sur la manière dont les problèmes doivent être traités pour éviter tout problème juridique potentiel en aval.

Ne faites pas des troubles du langage oral ou des handicaps liés aux mots écrits un fardeau pour les employés. Offrez-leur les aménagements nécessaires pour les aider à fonctionner au travail, comme donner des instructions claires et fournir de l’aide en cas de besoin, mais donnez-vous aussi le temps de vous adapter !

L’arrivée dans une équipe d’une personne atteinte de « troubles dys » doit être préparée. Pour ce faire, des équipes telles que la Fédération Française des Dys et l’AGEFIPH aident les entreprises à devenir plus inclusives

Le processus commence par l’identification de la meilleure façon pour votre lieu de travail d’accueillir les employés qui ont des besoins différents des autres – y compris ceux liés au handicap ou à la maladie. Par exemple 

1) S’assurer qu’il y a suffisamment de sièges disponibles à tout moment afin que personne ne se sente isolé en raison de sa situation ; 2) Offrir des pauses supplémentaires pendant les périodes de travail intenses, simplement parce que cela empêche d’être productif ; 3a + b4)) Encourager..

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